7080. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Potsdam, 16 novembre 1755.

Monsieur mon Frère et Cousin. J'ai reçu la lettre que vous m'avez faite du 12 de ce mois, avec cette satisfaction que je ressens toujours de tout ce qui me vient de votre part.

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Comme Votre Altesse me marque que, jusqu'ici, Elle n'avait point encore eu des nouvelles d'outre-mer, Elle sera persuadée que je les attends également avec la dernière impatience, tant pour voir à quoi le ministère anglais s'est déterminé touchant les insinuations que Votre Altesse lui avait faites,379-1 que pour apprendre la manière dont le roi d'Angleterre s'est décidé par rapport à la conclusion du mariage de la Princesse fille aînée de Votre Altesse.379-2

Je ne disconviens pas que mon empressement pour avoir bientôt des nouvelles sur ces points, est d'autant plus grand, parceque j'ai hésité, en attendant, d'avancer quelque chose à la cour de Versailles touchant le renouvellement de son traité,379-3 et que je serais bien aise de savoir préalablement à quoi l'on se déterminera en Angleterre. J'assure, au reste, Votre Altesse de la vérité de mes sentiments d'amitié pour Elle et de l'estime bien particulière avec laquelle je suis, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Altesse le bon frère et cousin

Federic.

Nach dem Concept.



379-1 Vergl. S. 334—336.

379-2 Vergl. S. 303.

379-3 Vergl. S. 374.