<115> de ses amis ligué avec1 ses ennemis, pour l'empêcher d'entreprendre une défense légitime.

7° Que cette démarche de la Prusse ne pourrait pas manquer d'inspirer beaucoup de défiance à tous ses alliés du Nord, et que cette démarche contribuerait beaucoup à décourager ces puissances du Nord, prêtes à prendre des résolutions vigoureuses.

Conclusio :

Que le traité de neutralité paraissait donc contraire à l'esprit de ceux qui avaient été signés entre la Prusse et la France, totalement opposé aux intérêts de cette dernière, incompatible avec l'étroite harmonie qui régnait entre les deux cours, outrageant pour la France par les circonstances dont cet évènement avait été accompagné.

Que M. Rouillé ne comprenait pas le motif que j'avais eu de faire ce traité si extraordinaire, et qui s'accordait si mal avec les intérêts de la Prusse.

Que, si la cour de Vienne et de Russie attaquaient la Prusse, l'Angleterre ne pouvait lui donner les secours que la France pouvait lui faire tenir.

Que, comme l'engagement que la Prusse a pris avec l'Angleterre pour empêcher toute troupe étrangère d'entrer en Allemagne, était plus grand que celui que l'on avait avec la France, il inférait de là qu'il fallait nécessairement que, hors le corps du traité, il y eût des articles séparés, parcequ'on avait tant caché cette démarche à la France; qu'il lui était surprenant que, m'ayant communiqué tous les projets de la France, j'eusse fait ce traité sans la permission de maître Rouillé, qui y aurait consenti, si on la lui avait demandée.

Nach dem eigenhändigen Originalauszug.


7275. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.

Knyphausen berichtet, Paris S. Februar, über den Eindruck, den die Mittheilung der mit England abgeschlossenen Convention gemacht hat: „On continue toujours d'être extrêmement blessé du retard que Votre Majesté a apporté à cette communication, attendu qu'il y a près de quinze jours qu'on a reçu ici la nouvelle de la signature de Son traité avec l'Angle-

[Potsdam, 16 février 1756.]2

Je suis fort content de votre relation; il est de votre devoir, comme vous l'avez fait, de me rendre compte de tout ce que les ministres de France vous disent, ainsi que des propos du public;



1 In der Vorlage verschrieben: contre.

2 Dem Cabinetssecretär zugesandt mit der eigenhändigen Weisung: „Zu chiffriren an Knyphausen, mir morgen eine Abschrift davon.“ Die demgemäss vorgelegte Abschrift, in welcher der König eine sachliche Correctur vornahm (vergl. S. 121 Anm. 1. trägt das Datum „17 février“ , ebenso wie die Abschrift des corrigirten Textes, nach welcher die Ausfertigung chiffrirt worden ist.