<142> ostensible de ma part que vous pourrez lire à M. de Rouillé, et qui vous servira d'ailleurs d'instruction pour vous y conformer à ce sujet, ce dont j'ai bien voulu vous avertir d'avance.

Federic.

Nach dem Concept.


7299. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Michell übersendet, London 12. Februar, das folgende am Nachmittag dieses Tages ihm zugestellte Mémoire.

„L'on n'a pas manqué de faire rapport au Roi de l'ouverture faite en confidence par le sieur Michell au comte de Holdernesse,1 touchant les idées de Sa Majesté Prussienne, au sujet du mémoire de M. Rouillé du 21 décembre passé. Sa Majesté a été sensible à cette nouvelle preuve d'attention et d'amitié de la part du roi de Prusse et n'hésite pas sur le parti à prendre là-dessus, ne cherchant qu'à confirmer à Sa Majesté Prussienne la sincérité de ses intentions de contribuer à la conservation de la paix. On croit avoir démontré au roi de Prusse que c'est la cour de France qui a coupé la racine à tous pourparlers ultérieurs, par une rupture inopinée de la négociation, dans le moment même qu'on s'attendait à une réponse de sa part.2 Si Sa Majesté Prussienne trouve moyen de renouer la négociation, le Roi pèsera ce qui lui parviendra de la part de la France par la main respectable du roi de Prusse, avec toute l'attention et toute la bonne foi qu'exige la gravité du cas et l'importance du Prince qui se mêle d'une telle négociation. Et pour faciliter un ouvrage aussi désirable que l'est celui d'une paix solide, équitable et durable, Sa Majesté portera encore sa modération jusqu'à admettre quelques modifications au contreprojet anglais3 qui ne seront pas inconciliables avec ses droits et la sûreté de ses possessions, pourvu que par là on puisse parvenir à une pacification juste et permanente des disputes en question.

Premièrement donc, en cas que la France se prête aux différents articles du-

Potsdam, 24 février 1756.

J'ai reçu votre dépêche que vous m'avez envoyée par le premier courrier, avec le mémoire que le ministère anglais vous a remis touchant les conditions qu'on demande pour parvenir à un accommodement raisonnable avec la France; ce que j'ai d'abord envoyé à mon ministre à Paris,4 pour le communiquer de ma part au ministère de France. Je me flatte que, si ce ministère n'accepte pas dans leur entier les propositions comprises dans ce mémoire, il ne les refusera pas au moins toutes; aussi d'abord que j'en aurai reçu la réponse, les ministres anglais peuvent être assurés que je la leur enverrai sincèrement et qu'il ne sera pas de ma faute, si tout ne va pas au mieux et de la façon que je le désire avec empressement.

J'ai d'ailleurs bien reçu la seconde dépêche que vous m'avez faite du 13 de ce mois avec les deux cassettes, contenant les exemplaires des ratifications faites du roi d'Angleterre sur notre convention.5

Quant à l'insinuation que le lord Holdernesse vous a faite touchant ce que l'on a appris en Angleterre d'un armement qu'on préparait en Danemark et en Suède,6



1 Vergl. S. 35. 36.

2 Vergl. Bd. XI, 224.

3 Vergl. Bd. XI, 93.

4 Vergl. Nr. 7303.

5 Vergl. S. 133.

6 Vergl. Bd. XI, 473.