<146>

monde de la confiance sans bornes qu'on lui avait marquée par cette communication et la confrontation avec les originaux, et qu'il en attendrait la réponse, en continuant d'agir en ministre bien intentionné et véritable, fidèle et zélé serviteur de Votre Majesté, dont il m'a paru être content plus que jamais.“

Welches dahero Ew. Excellenz nur sogleich hierdurch unterthänig melden wollen.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


7302. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Benoît berichtet, Warschau 18. Februar, über die Aufnahme der Nachricht von der preussisch-englischen Neutralitätsconvention seitens der polnischen Patriotenpartei: „Ils sont si consternés que, selon les nouvelles qu'on m'en rapporte, ils croient tout perdu pour eux, et ils s'imaginent que, les Czartoryski étant soutenus par les Anglais et par les Russes, ce qui en effet ne changera jamais selon toute apparence, cette famille ne manquera pas de gagner le dessus, dès que l'occasion s'en présentera. La consternation dans laquelle on m'assure qu'est le Grand-Général [Branicki], m'a fait prendre le parti de mander au comte Branicki le véritable but de cette convention, de la manière que Votre Majesté me l'a ordonné1 … J'ai surtout recommandé audit grand-général de ne point prêter l'oreille à toutes les insinuations sinistres qu'on ne manquerait pas de lui faire à cette occasion, et de ne pas diminuer la confiance qu'il a eue en moi jusqu'à présent.“

Potsdam, 26. Februar 1756.

Wegen des Kronfeldherrn hat er ganz recht gethan und hätte es zufolge seiner Ordre sogleich thun sollen.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


7303. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.

[Potsdam, 26 février 1756.]2

Vous recevrez ci-joint l'extrait d'une lettre de Michell avec les conditions que les Anglais offrent pour faire la paix;3 c'est tout ce que j'ai pu extorquer d'eux. Vous montrerez l'un et l'autre aux ministres français, en y ajoutant que j'étais bien fâché de ne pouvoir leur procurer rien de plus; qu'ils verraient au moins par ces propositions que j'avais fait de mon mieux pour porter les Anglais à des sentiments plus pacifiques que ceux qu'ils ont fait paraître jusqu'à présent; que je ne m'ingérais point à donner des conseils au roi de France sur le parti qui lui convenait de prendre, que je craignais bien qu'on ne fût pas tout-à-fait content de ces propositions ou que le terme que le Roi avait prescrit à sa modération, ne fût écoulé, que cependant je priais les ministres, quelles que fussent leurs intentions, de me donner une réponse



1 Vergl. Nr. 7224.

2 Das Datum aus einer Abschrift des Cabinetssecretärs. Die Ausfertigung erfolgte ohne Chiffern.

3 Vergl. Nr. 7299.