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doit s'étendre à la querelle présente entre Sadite Majesté Très Chrétienne et Britannique, ni aux suites qu'elle pourra avoir avec le temps.“

Pour ce qui regarde le projet, je ne saurais pas vous dissimuler que l'article 5 me paraît être conçu trop équivoque, et même préjudiciable à moi plutôt qu'à la France. C'est pourquoi il faudra que vous l'examiniez avec bien de l'attention et que vous pesiez exactement tous les termes de cet article, afin de voir si les stipulations y comprises sauraient être préjudiciables ou non à mes intérêts.

Au surplus, je doute fort jusqu'ici que la France veuille entamer telle négociation, vu que, si elle l'eût voulu, elle l'aurait d'abord fait, au lieu que jusqu'à présent elle n'a fait que demander mille explications frivoles,1 apparemment pour gagner le temps de faire ses affaires avec la cour de Vienne, qui de sa part ne saurait se déterminer à rien de positif, avant que de n'avoir pris ses concerts avec la Russie. Et sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


7333. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 7. März, auf die Bedenken des Königs gegen die Fassung des fünften Artikels des von ihm eingereichten Projectes zu einer neuen Allianz mit Frankreich.2 Der Zweck desselben sei, die Theilnahme Preussens an dem gegenwärtigen Kriege auszuschliessen. „Je ne comprends donc pas, si j'ose le dire, comment cet article, qui ne parle que de la guerre actuelle entre la France et l'Angleterre, pourra être regardé comme équivoque, ou préjudiciable même aux intérêts de Votre Majesté, supposant, comme je fais toujours, qu'Elle ne veut Se mêler, non plus que les autres alliés de la France, de la guerre présente entre cette couronne et l'Angleterre; puisque, sans cela, la première pourra sans cette exception toujours sommer avec le temps Votre Majesté de l'assister en vertu de ce renouvellement d'alliance, dans des cas qu'on ne peut pas prévoir, tant que la présente querelle dure. Cependant, si le passage souligné3 de l'article 5 peut déplaire à Votre Majesté, quoique, selon moi, fort nécessaire, à cause des suites que la présente guerre pourra avoir, on

Potsdam, 8. März 1756.

Wenn es erst so weit kommen wird, dass wir zu einer Negociation von Renouvellirung der Alliance gelangen, dann wollen wir sehen, was zu thun sein wird.



1 Vergl. S. 159—162.

2 Vergl. Nr. 7332.

3 Die Schlussworte „ni aux suites qu'elle pourra avoir avec le temps.“