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Sa Majesté Polonaise „etait sincèrement intentionnée de vivre en bon voisin [avec Votre Majesté], qu'elle La priait donc de vouloir bien Se montrer un peu plus facile sur l'ajustement des affaires de commerce1 … [Qu'elle] consentirait volontiers à tout ce que Votre Majesté demanderait, en tant que cela ne serait pas trop nuisible à ses intérêts, puisqu'elle en sacrifierait volontiers une partie à la satisfaction de vivre en bonne harmonie avec Votre Majesté.“

que le Roi son maître marquait afin que je lui fasse communication de ma convention de neutralité faite avec l'Angleterre, je ne trouve nul inconvénient de le satisfaire là-dessus, et j'ai donné mes ordres en conséquence à mes ministres pour qu'ils vous envoient une copie fidèle de ce traité, afin d'en faire l'usage convenable.2

Pour ce qui regarde les propos que le susdit ministre [vous a tenus] au sujet de nos affaires de commerce et à la facilité dont on veut que je me prêtasse à ce sujet, vous lui direz, quoiqu'en termes honnêtes et modestes, que jusqu'à présent j'avais usé de toutes les complaisances possibles envers la cour de Dresde, sans en avoir éprouvé guère aucune de sa part, que, nonobstant cela, je ne me refuserais pas à toute proposition raisonnable qu'on me ferait à ce sujet, et que je m'y accommoderais, autant que cela pourrait se faire sans perte et sans préjudice de mes États, mais que je me flattais aussi que de l'autre part l'on ne prétendrait pas que je donnasse la main à une convention où tout l'avantage fût d'un côté et aucun de l'autre. Que, dans toutes les conventions de commerce faites antérieurement avec la Saxe,3 l'avantage avait été pour elle; qu'il fallait à présent que tout fût rédigé à une parité et égalité réciproque,4 que c'était à ce principe que j'avais borné mes demandes, et que, pourvu qu'on l'adopterait de l'autre côté, il ne saurait pas manquer que nous ne soyons bientôt d'accord à notre satisfaction réciproque.

Au reste, j'ai été très content des nouvelles bien intéressantes que le post-scriptum de votre dépêche comprend,5 et vous prie de tâcher au possible de m'en donner encore de pareilles qui me seront d'un grand usage.

Federic.

Nach dem Concept.


7362. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein überreichen, Berlin 19. März, die dem Befehl des Königs gemäss6 an den Gesandten in Dresden ausgefertigte Weisung sammt

Potsdam, 20. März 1756.

Recht gut. Maltzahn kann es ihm vorlesen oder lesen lassen,



1 Vergl. S. 155. 183.

2 Vergl. Nr. 7362.

3 Vergl. Bd. XI, 4.

4 Vergl. S. 183.

5 Mittheilungen aus Berichten Funcke's an Brühl vom 9. und 16. Februar über die Ratification des englisch-russischen Subsidientractats vom 30. September 1755 durch die Kaiserin von Russland, und aus Erlassen Brühl's an Funcke vom 11. und 25. Februar.

6 Vergl. Nr. 7360.