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creten Archive befindlich, nachsehen und einen schriftlichen Extract davon machen lassen. Das Projet soll auf einen Vorschlag rouliren, dass von Seiten Russlands man Se. Königl. Majestät in Preussen und zugleich auf der pommerschen Küste mit Galeeren attaquiren solle. Es pressiren aber Se. Königl. Majestät sehr darauf und wollen solches bereits morgen von mir haben, damit Sie noch morgen oder übermorgen den Gebrauch in Berlin davon machen können. Ew. Excellenz habe also solches befohlener Maassen melden und gehorsamst überlassen sollen, wie Sr. Königl. Majestät Willensmeinung darunter erreichet werden könne; dabei gehorsamst anzeige, wie ich dazu nichts weiter beitragen kann, nachdem alle Acta von denen vormaligen russischen Sachen von mir vorlängst zu dem Cabinetsarchive abgeliefert worden seind. Noch verlangen des Königs Majestät, dass dem Précis Jahr und Datum beigesetzet werden solle. Höchstdieselbe werden sonsten morgen Nachmittag zu Berlin eintreffen.1

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


7377. NOTE.2

[Potsdam, mars 1756.]

1° L'année 1742, le marquis de Botta, ministre résidant alors à la cour de Russie, lui fit la première ouverture d'un plan pour envoyer un bon nombre de ses galères, afin de ravager les côtes de la Poméranie, et de faire entrer en même temps un corps de 30,000 dans la Prusse pour l'envahir. Il appuya également avec beaucoup de vivacité sur un plan projeté à Dresde pour attaquer conjointement avec les Saxons et les Hanovriens le roi de Prusse,3 afin de faire le partage d'une grande partie de ses États et le mettre à niveau de ses voisins.

2° Sur les fortes instances du général Pretlack, ministre de la cour de Vienne à Pétersbourg, et ses représentations de la nécessité qu'il y avait d'obvier aux prétendues algarades et insultes du roi de Prusse et de pouvoir lui parler du haut ton et montrer les dents, aussi souvent qu'il y aurait des différends avec lui, le traité de Pétersbourg fut fait entre les deux cours impériales l'an 1746 le 22 mai,4 par lequel la Russie s'engage de fournir, le cas existant que la Reine-Impératrice serait attaquée de la Prusse, un secours de 30,000 hommes, savoir 20,000 d'infanterie et 10,000 de cavalerie. L'article séparé et secret, joint à ce traité en particulier au sujet du roi de Prusse, porte que le-



1 Der König kam am 25. Abends nach Berlin und verweilte dort bis zum 28. März anlässlich des Geburtstags der Königin-Mutter (27. März).

2 Vergl. Nr. 7376. Die Denkschrift ist im Cabinet wahrscheinlich zur Mittheilung an Nivernois ausgearbeitet. Zu Grunde liegt eine von dem Grafen Podewils am 25. März gemäss der Weisung vom Tage zuvor (Nr. 7376) eingereichte kürzere Fassung.

3 Vergl. Bd. I, 207. 208.

4 Vergl. Bd. V, 187.