<221>

6° Il est à remarquer que, quand on a pressenti la cour de Saxe sur son accession à ces arrangements, celle-ci s'est déclarée que, quoiqu'elle ne manquerait pas d'entrer à son temps et à proportion de ses forces dans les mesures que les cours alliées trouveraient à propos de prendre dans le cas en question, mais que sa situation ne lui permettait pas d'entrer d'abord en jeu, on lui a répondu qu'on ne prétendait pas aussi qu'elle s'aventurât la première, mais qu'ils attendissent préalablement que le champion fût ébranlé dans la selle.1

Nach dem Concept.


7378. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A MAGDEBOURG.

Prinz Ferdinand von Braunschweig schreibt, Braunschweig 20. März: „Feu de moments avant mon départ,2 est arrivée la réponse d'Hanovre sur l'avis donné en conformité des ordres de Votre Majesté.3 On y marquait beaucoup de surprise sur une nouvelle si inattendue, quoique l'on y témoignait aussi toute l'attention pour cet avis, dont on donnerait part au roi d'Angleterre, et que l'on convenait que le parti le plus sûr était de se préparer pour cet évènement. L'on ajoute ces propres mots#160;: Il est vrai qu'on remarque depuis peu de l'agitation aux cours de Vienne et de Versailles, de fréquentes conférences entre leurs ministres et des démonstrations qui semblent annoncer un resserrement d'amitié et de confiance réciproque.“

Potsdam, 25 mars 1756.

Monsieur mon Cousin. Je vous sais tout le gré possible de la communication de la réponse du ministère d'Hanovre sur les insinuations que le Duc régnant votre frère lui a faites par rapport à la situation critique des affaires de la conjoncture présente. Je ne doute pas que cette insinuation ne sorte son effet, pour que ledit ministère n'abandonne pas entièrement les soins pour la sûreté des États d'Hanovre, et qu'il ne sache même infiniment gré au Duc d'avoir bien voulu l'en avertir. Je suis avec les sentiments que vous me connaissez, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bon et très affectionné cousin

Federic.

Nach dem Concept.


7379. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Potsdam, 26 mars 1756.

C'est pour votre seule direction et pour n'en faire aucun autre usage que celui que je vous prescrirai, que je veux bien vous confier un avis qui m'est parvenu de très bonne main,4 et en conséquence duquel l'on m'avertit que les chipotages secrets entre les cours de Ver-



1 Vergl. Bd. X, 79.

2 von Braunschweig nach Magdeburg.

3 Vergl. Nr. 7344 S. 186.

4 Bericht Knyphausen's, Paris 15. März. Vergl. Nr. 7382.