<23> zu treffenden Commercientractat mit zusenden, bei welchem Höchstdieselbe hauptsächlich nur intendirten, dass Dero zur See commerciirende Unterthanen nur, so viel möglich, von denen Piraterien derer englischen Schiffe und Armateurs verschonet würden.

Nach der Ausfertigung.


7184. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Potsdam, 7 janvier 1756.

J'ai bien reçu le rapport que vous m'avez fait du 2 de ce mois, et suis bien aise d'apprendre que le comte de Brühl a redressé d'abord sur vos instances l'oubli des pleins-pouvoirs et des instructions pour le sieur de Poigk touchant les différends des postes à aplanir aux conférences de Halle.1

Il sera nécessaire, cependant, que nous voyions préalablement comment les commissaires saxons à Halle se conduiront pour régler les affaires de commerce, dont je commence de n'en avoir pas trop bonne opinion, par les demandes frivoles qu'ils ont faites en dernier lieu.2

Comme vous savez combien il m'importe d'être fort exactement instruit de ce qui arrive à Pétersbourg et à Vienne relativement aux affaires qui tiennent présentement presque toute l'Europe dans l'attente de ce qui en résultera, vous ne devez épargner ni peine ni soins pour en avoir des nouvelles instructives, soit par votre canal ordinaire, soit par d'autres voies encore. Quant à la cour de Vienne, je sais bien que votre canal ordinaire ne saurait vous fournir grande chose, tandis que le comte Flemming n'y soit pas retourné,3 à moins qu'il n'y ait là quelque chargé d'affaires de la cour où vous êtes qui en attendant y supplée; mais je crois que vous trouverez encore d'autres moyens pour apprendre exactement de quelle façon la cour de Vienne pense sur les conjonctures présentes et quelles vues elle forme, pourvu que vous vous appliquerez de votre part d'en tirer.

Au reste, comme je suis informé que le Dauphin, tout comme la Dauphine, presse extrêmement le ministère de France de se prêter à la conclusion d'un traité de subsides avec la Saxe,4 vous serez bien attentif, quand le comte de Broglie aura de retour son courrier, pour vous informer sous mains, et sans en parler au comte de Broglie, du résultat que ledit courrier apportera de France; aussi crois-je qu'il sera un signe point équivoque que la France y a déféré, quand vous remarquerez alors des airs de satisfaction sur le visage du premier ministre.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. Bd. XI, 299. 300. Der chursächsische Commissar von Poigk hatte nur für die Handels-, nicht für die Postangelegenheiten Instructionen erhalten.

2 Vergl. Nr. 7169 S. 6.

3 Vergl. Bd. XI, 415.

4 Vergl. S. 19.