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7391. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Benoît berichtet, Warschau 24. März, über seine Stellung zu dem französischen Minister Durand nach Abschluss der preussisch- englischen Neutralitätsconvention: „Une chose qui ne laisserait pas que de m'embarrasser un peu, au cas qu'il vînt à m'en parler de nouveau, ce qu'il n'a pas fait depuis bien longtemps, serait s'il me demandait si je continue toujours à exciter le Grand-Général à faire travailler son émissaire à Constantinople avec autant de chaleur qu'auparavant.1 Quoique depuis quelque temps je n'aie pas touché cette corde vis-à-vis du comte Branicki, il serait, à ce qu'il me paraît, essentiel pour moi, si Votre Majesté voulait bien m'apprendre Ses intentions à ce sujet.“

Potsdam, 1. April 1756.

Das kann er wohl thun; der Etatsminister Graf von Podewils kann ihn darüber umständlicher instruiren.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


7392. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Maltzahn berichtet, Dresden 29. März: „pavais mandé précédemment à Votre Majesté que le comte Brühl a promis au comte Rutowski qu'on rognerait les pensions du civil, de même que celles du militaire, qui souffre la réduction telle que je l'ai marquée à Votre Majesté depuis le 1er de janvier de l'année présente;2 l'intention du premier ministre n'était pas, pour cette fois, de manquer à sa parole, aussi avait-il présenté à son maître un rescrit pour retrancher douze pour cent an civil, mais il [le Roi] raya le rescrit et le rendit à son ministre dans le moment que celui-ci crut qu'il allait le signer, ne voulant pas, dit-il, entendre les plaintes que cela occasionnerait. Ainsi ce Prince, uniquement occupé d'écarter de sa présence tout ce qui peut lui offrir un objet désagréable, craint les visages mécontents des courtisans qu'il voit et admet à sa table, et consent sans peine qu'on maltraite ses sujets qu'il ne voit pas, et les officiers de ses troupes auxquels il ne parle point.“

Potsdam, 2 avril 1756.

J'ai reçu le rapport que vous m'avez fait du 26 du mois passé de mars.3 J'espère d'apprendre bientôt comment les commissaires saxons aux conférences de commerce à Halle se seront déclarés,4 et si les propositions qu'ils feront, vérifieront les avantages que le premier ministre vous a tant vantés, que mes États retireraient des conventions de commerce, dont cependant je n'ai pas trop bonne opinion, selon ce que j'en ai appris jusqu'à présent, de sorte que, si cesdits commissaires ne reçoivent bientôt d'autres instructions plus équitables et plus modérées que celles qu'ils ont laissé apercevoir, toute la négociation saurait s'en aller bientôt en fumée. Sur quoi,



1 Vergl. S. 90.

2 Vergl. S. 74.

3 Der Erlass enthält zugleich die Antwort auf Maltzahn's Bericht vom 29. März.

4 Vergl. S. 183.