<235> übrigens nichts zu vergessen, was mein Dienst und Interesse darunter erfordert.

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


7395. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 2. April, der Herzog von Nivernois habe sich am Mittag des 2. April von ihm verabschiedet.1 Nachdem er zunächst seinen Dank für die freundschaftliche Aufnahme am preussischen Hofe ausgesprochen, habe er das Gespräch auf die beabsichtigte französische Expedition in das Mittelmeer gelenkt.2 Dem gegenüber hat der Minister darauf aufmerksam gemacht, dass man in Italien in grosser Besorgniss sei wegen der geheimen Verhandlungen zwischen Wien und Paris: „Qu'on croyait rouler sur des objets qui intéressaient principalement l'équilibre de l'Italie et le degré de supériorité que la maison d'Autriche se flattait d'y gagner, moyennant de certains arrangements à faire entre elle et la France par des trocs et des transports des États. Le duc de Nivernois me répondit d'abord : « Ah, je sais ce que c'est, c'est apparemment de la cession de la Flandre et de quelque autre partie des Pays-Bas que la cour de Vienne nous offre.3 Mais, » continua-t-il, « cela ne serait pas si mauvais pour la France et surtout pour l'infant Don Philippe, à qui on a fait le plus chétif et le plus méprisable établissement du monde par la possession des pays de Parme et de Plaisance; car autant, » dit-il, « vaudrait-il le nourrir chez nous à Versailles, à Fontainebleau, Meudon ou quelque autre endroit du royaume, il n'en coûterait pas plus à la France, et l'Espagne y trouverait aussi son compte. Car, » dit-il, « voulez-vous bien croire que les États de Parme et Plaisance ensemble ne rapportent pas beaucoup, frais tous faits, au delà de 300,000 écus d'Allemagne? Ce serait un pauvre accroissement pour la cour de Vienne, à laquelle ce pays-là, par la paix d'Aix-la-Chapelle, doit toujours revenir,4 par droit de réversion après la mort du roi d'Espagne, et la succession du roi des Deux-Siciles à la monarchie d'Espagne dans ce cas-là. Mais, avec tout cela, » dit-il, « les choses ne sont pas si faciles à arranger; il faudra voir ce que l'Espagne en penserait dans cette supposition-là; car pour nous autres, » continua-t-il, « l'avantage saute aux yeux. » Je lui répondis que, si le Parmesan et le Plaisantin faisaient un si petit objet qu'il le prétendait, il n'y avait point d'apparence que la cour de Vienne voudra troquer des provinces considérables, sans se stipuler d'autres avantages importants, soit en Italie, soit ailleurs. Il me répliqua qu'il n'était pas bien au fait de toute cette négociation, sans s'inscrire pourtant en faux contre ces nouvelles-là. Mais il disait que le tableau général avait tellement changé en Europe depuis peu qu'il serait difficile de concilier dans le moment présent les différents intérêts et de prendre un parti décisif, que cela pourra demander encore bien du temps et des évènements prêts à éclore, avant que d'en venir à une conclusion raisonnable, personne n'étant le maître des conjonctures, qui pour à présent étaient tellement embrouillées, selon lui, qu'on aurait bien de la peine à se fixer à un certain plan.“

Potsdam, 3. April 1756.

Ich danke vor die Nachricht. Ich werde sehen, was Ich von dem Duc de Nivernois bei seiner heutigen Ankunft erfahren kann; er ist



1 Vergl. S. 227.

2 Vergl. S. 170.

3 Vergl. S. 224.

4 Art. 4 der Präliminarien vom 30. April 1748, wiederholt in Art. 7 des Definitivfriedens vom 18. October: „Les duchés de Parme, de Plaisance et de Guastalle seront cédés au sérénissime infant Don Philippe, pour lui tenir lieu d'établissement, avec le droit de réversion aux présents possesseurs, après que Sa Majesté le roi des Deux-Siciles aura passé à la couronne d'Espagne, ainsi que dans le cas où le sérénissime infant Don Philippe viendrait à mourir sans enfants.“