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reichs für die Hofpartei zu befürworten. Diestel hat in einer ausweichenden Antwort auf die Aussichtslosigkeit eines solchen Versuches hingewiesen. Quoique le baron Schwerin n'a pas eu occasion encore de parler à la Reine en particulier poui lui dire cette réponse, Sa Majesté lui a donné à connaître par le comte Düben qu'il devait avertir le sieur Diestel qu'elle voulait lui parler et qu'elle lui ferait dire l'heure à laquelle elle voudrait le voir. Le sieur Diestel a cru devoir répondre qu'il se sentait extrêmement honoré de la grâce que la Reine voulait lui faire, mais qu'il suppliait Sa Majesté de permettre qu'il m'en avertît; que son entretien avec la Reine ne pouvait pas rester caché et qu'il croyait qu'il était contre le bien du service de Votre Majesté que j'eusse lieu de le soupçonner qu'il voulait s'attirer la confiance de la Reine à mon préjudice.“

mandait à lui parler; que je désapprouve souverainement la conduite qu'il a tenue là-dessus, et que c'est absolument de son devoir d'aller auprès de la Reine, dès qu'elle le fera demander, sans raisonner. Ce que même vous observerez également, quand le cas en arrivera.

Au surplus, dès que vous aurez eu vos audiences, vous observerez ce que je vous ai déjà ordonné par ma dernière dépêche1 touchant la façon présente de procéder du Sénat contre le Roi, et parlerez aux chefs du Sénat d'un ton à leur faire comprendre que, s'il poussait trop loin là-dessus et jusqu'à vouloir changer à la forme présente du gouvernement, il saurait bien arriver que d'autres alors s'en mêlassent et que le Sénat pourrait s'en repentir.

Du reste, j'approuve fort la réponse que le baron de Schwerin a donnée aux ouvertures que la Reine lui a faites, en conséquence du compte que vous m'en avez rendu.2

Quant à la lettre ci-jointe,3 vous aurez soin de la faire parvenir sûrement 'aux mains de la Reine, de manière qu'il n'en soit rien remarqué.

Federic.

Nach dem Concept.


7415. A LA REINE DE SUÈDE A STOCKHOLM.

Undatirtes Schreiben der Königin von Schweden:4 „Pour peu qu'on examine l'état des affaires en Suède, il est évident que l'intention qu'on a attribuée au Roi, de viser au pouvoir absolu, est une supposition chimérique. Dès son avènement au trône, les États avaient pourvu à leur sûreté à cet égard en liant les mains au Roi par une capitulation beaucoup plus rigide que celle de son prédécesseur. Le Sénat de Suède, non content du pouvoir qui lui revient par un pareil arrangement, résolut encore d'augmenter sa puissance en empiétant sur les droits de la royauté. Pour autoriser de pareilles illégalités, il publia avant la Diète de nouvelles explications des lois fondamentales et droits réservés aux États seuls assemblés en corps. Il tâcha dans des écrits imprimés de noircir le Roi par les imputations les plus atroces et à“



1 Nr. 7405 S. 246.

2 Solms Bericht spricht lediglich von der durch Diestel dem Freiherrn von Schwerin ertheilten Antwort; der missverständlich dem letzteren gezollte Beifall des Königs bezieht sich auf die von Diestel hervorgehobene Aussichtslosigkeit eines erneuten Vermittlungsversuches in Versailles.

3 Nr. 7415.

4 Am 26. März durch den Grafen Solms übersandt.