<256> affaires et perdrez vos intérêts à jamais, ce que je prie le Ciel d'empêcher.

Federic.

Nach dem eigenhändigen Concept, mît der Weisung: „in Chiffre zu setzen.“


7416. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.

Potsdam, 10 avril 1756.

J'ai reçu votre rapport du 29 de mars, qui ne m'ayant rien fourni qui sût demander de nouvelles instructions pour vous, ne me laisse non plus l'occasion de vous marquer quelque nouvelle intéressante, vu que les affaires publiques sont toutes dans la même situation qu'elles ont été. Je vous recommande d'ailleurs de continuer à veiller de bien près sur la négociation entre les deux cours et de vous informer surtout de ce qui regarde le troc proposé par celle de Vienne d'une partie de la Flandre avec le Luxembourg contre les duchés de Parme et de Plaisance,1 projet qui formerait sans doute une forte partie pour s'y opposer. Quant au reste, je vous renvoie sur mes dépêches antérieures; et, comme mes différends avec la Suède au sujet du baron de Hcepken sont terminés — sur quoi vous ne laisserez pas de faire un compliment très obligeant de ma part au sieur de Rouillé des soins qu'il a bien voulu y employer2 — et que mon ministre, le comte de Solms, prendra ses audiences, vous ne manquerez pas de faire au susdit ministre ces insinuations que je vous ai ordonné de faire au sujet des affaires de la Suède,3 et combien il importerait que la France s'interposât à ce que le Sénat ne poussât pas trop loin sa pointe, jusqu'à vouloir réformer et changer la forme présente du gouvernement de Suède.

Federic.

Nach dem Concept.


7417. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 10 avril 1756.

Votre rapport du 31 du mois dernier de mars m'a été bien rendu. Si l'avis qu'on vous a donné de la résolution prise par le conseil de guerre pour mettre en état complet les régiments de hussards, se confirme exactement, je dois présumer que la cour où vous êtes appréhende le mécontentement des cours de Londres, de Madrid et de Turin par rapport au troc qu'elle médite de faire de la Flandre et du Luxembourg contre les duchés de Parme et de Plaisance et qu'elle voudra se mettre sur un pied formidable, afin d'éviter par là une guerre qui la menacerait à ce sujet. Ce que vous tâcherez d'approfondir au mieux.



1 Vergl. S. 224.

2 Vergl. S. 80; Bd. XI, 487.

3 Vergl. Nr. 7400 S. 241.