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7464. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Potsdam, 27 avril 1756.

J'ai reçu vos rapports du 13 et du 16 de ce mois. De dire précisément sur quels objets le chipotage entre la France et la cour de Vienne roule, c'est ce qui m'a été impossible encore d'approfondir exactement; il est néanmoins vrai que ce chipotage va toujours son train, et il y a toute apparence qu'il s'y agit entre autres des arrangements à prendre relatifs aux Pays-Bas.1

Quant à l'affaire concernant le traité d'union maritime entre la Suède et le Danemark, je suis encore à attendre la communication promise de ce traité,2 que je ne manquerai pas de communiquer après au ministère anglais. J'attends d'ailleurs l'arrivée du sieur Mitchell,3 pour m'expliquer avec lui sur ce sujet.

Je vous ai déjà mandé que nous avons actuellement ici le prince héréditaire de Cassel.4 A ce qu'il paraît, il souhaite d'entrer dans le militaire ici;5 je n'en suis pas trop pressé et ne voudrais me décider, avant que de m'être entendu là-dessus avec Sa Majesté Britannique; que, si elle le voit volontiers, je crois qu'au moins nous nous assurerions de ce Prince en quelque façon, pour qu'il ne tombe pas entièrement dans les mains des Catholiques, jusqu'à ce qu'il viendra succéder à son père.

Federic.

Nach dem Concept.


7465. AN DEN LANDGRAFEN VON HESSEN-CASSEL IN CASSEL.

Potsdam, 28. April 1756.

Durchlauchtigster Fürst, freundlich geliebter Vetter. Ich entrire völlig in allen denjenigen Embarras, welchen Ew. Durchlaucht durch die in Dero freundvetterlichen Schreiben vom 24. dieses Mir vertraulichst eröffneten ganz ohnvermutheten Propositionen, so Deroselben der General Pretlack wegen Dero Erbprinzen Liebden gethan,6 empfinden müssen; Ew. Durchlaucht kennen auch Meine Neigung, um alles mögliche beizutragen, was nur einigermaassen zur Verminderung der Verlegenheit, worin Dieselbe Sich bei den jetzigen Umständen sehen, etwas beitragen kann. Wie aber der jetzige Vorfall von der Beschaffenheit ist, dass Ich vor ohnumgänglich nothwendig finde, darunter nicht sonder Concert mit des Königes von Grossbritannien Majestät, als Mitgarantens der von Ew. Durchlaucht getroffenen Arrangements zur Versicherung der Religion in Dero Landen, zu gehen und denn derjenige Minister, welchen gedachtes Königs Majestät an Meinen Hof absenden, nächster Tagen allhier eintreffen wird, so werde Ich Mich auch mit demselben



1 Vergl. S. 224.

2 Vergl. S. 239.

3 Vergl. S. 274.

4 Vergl. Nr. 7434 S. 272.

5 Vergl. S. 212.

6 Ueber den Inhalt des Schreibens des Landgrafen vergl. Nr. 7469. 7470. 7474.