<309>

7473. AN DEN GEHEIMEN KRIEGSRATH EICHEL.

[Potsdam, Mai 1756.]

Nach England muss die Historie von des Pretlack's Adjutant mit dem Prinzen von Hessen in Berlin ausführlich geschrieben werden, um dass solche denen Ministers dorten communiciret werde, ungleichen was man in Frankreich sowohl wegen den Troc von Don Philippe, als auch wegen der Neutralität der Niederlanden tractiret. Imgleichen kann ihm ein kurzer Extract von Solms seine Relation gemacht werden, nur insoweit er berichtet, dass Dänemark und Schweden nicht richtig zusammen wären, und worum.1

Friderich.

Eigenhändig.


7474. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Potsdam, 4 mai 1756.

Les rapports que vous m'avez faits du 20 et du 23 du mois passé d'avril, m'ont été bien rendus. Quant à ce qui s'est passé encore entre le landgrave de Hesse-Cassel et le général Pretlack, que la cour de Vienne lui a envoyé, je crois vous avoir déjà informé2 qu'il ne s'est agi dans la première audience qu'il a eue, que des intercessions faites de la part de ladite cour à ne pas vouloir gêner le Prince héréditaire sur son changement de religion. Mais comme le grand but du susdit émissaire a été de disposer le Prince d'aller se jeter dans les bras de la cour de Vienne, et que3 cet émissaire avait manqué son projet de parler lui-même au Prince, par le prompt départ que celui-ci avait fait pour Berlin, il s'est à la fin déboutonné envers le Landgrave, en lui déclarant que c'était passé un an que le Prince avait sollicité auprès de l'Impératrice-Reine la charge de général d'infanterie parmi ses troupes, demande à laquelle l'Impératrice n'avait pas pris attention alors, mais que, le Prince ayant réitéré cette demande, elle voulait à présent bien s'y prêter et accorder au Prince le brevet de général d'infanterie, tel qu'il avait autrefois désiré, savoir avec l'ancienneté de l'an 1747, et qu'elle ne doutait pas que le Landgrave n'y donnât son agrément. Sur quoi, celui-ci ayant répondu qu'il n'avait jamais eu la moindre connaissance que le Prince son fils eût fait une pareille démarche, qui tout au contraire avait protesté le plus solennellement de n'avoir eu du tout aucune correspondance ni liaison avec la cour de Vienne, lui, le Landgrave, se voyait ainsi obligé de s'éclaircir avec le Prince là-dessus. Ce qui a fait prendre la résolution au général Pretlack d'envoyer d'abord son adjudant, un certain capitaine de cavalerie comte Rall, à Berlin, avec une lettre au Prince pour le prier de ne pas lui donner le démenti



1 Demgemäss Immediaterlass an Michell, d. d. 4. Mai. Vergl. Nr. 7474.

2 Ministerialerlass an Michell, Berlin 27. April.

3 Das Folgende auf Grund des Schreibens des Landgrafen, Cassel 24. April. Vergl. Nr. 7465.