<313> der Osterfestlichkeiten wegen noch keine Audienzen bei dem Kaiser und der Kaiserin habe nehmen können. Il marque „qu'il se contenterait de dire simplement en termes généraux à Leurs Majestés Impériales que, plus les conjonctures étaient délicates, plus la cour de Dresde souhaitait de conformer ses démarches à celles qu'on ferait à Vienne, et que pour cet effet elle ne désirait rien tant que d'être confidemment instruit des intentions de la cour de Vienne … Il faudrait [selon Flemming] qu'elle embrassât bientôt l'un des deux partis, dont le premier était de s'unir avec la France, pour renfermer conjointement avec elle le roi de Prusse dans des bornes convenables, pour qu'il se trouvât hors d'état de pouvoir plus nuire à l'avenir à personne; que la France, considérant, après avoir déjà été abandonnée par la Prusse,1 qu'il n'y avait aucune sûreté avec celle-ci, tant qu'elle resterait aussi puissante, pourrait bien être portée à embrasser ce plan et à se servir des conjonctures pour l'exécution; mais qu'il y avait pourtant une réflexion à faire à cet égard, qui était que, l'Autriche étant l'ancienne émule de la France, qui avait contribué de tout son pouvoir à agrandir le roi de Prusse aux dépens de la première, il se pourrait que la France trouvât trop de danger dans le projet de rendre, au moyen de l'abaissement du roi de Prusse, à l'Autriche son ancienne puissance, et que de là il arriverait peut-être que la France, alors qu'on la croyait entrée le plus avant dans ce plan d'abaissement de la Prusse, changerait de batteries et se réconcilierait avec celle-ci, qui, de son côté se voyant exposée, se rapprocherait alors volontiers vers la France. Qu'en outre, pour réussir dans ces vues, il faudrait s'assurer préalablement du consentement de la cour de Russie et prévenir que, par déférence pour l'Angleterre, elle ne se déterminât à embrasser les intérêts de ce Prince. Qu'après ces réflexions donc, comme on ne pourrait pas faire assez de fond sur la France, ni se promettre avec sûreté le concours de la Russie, il paraissait qu'il ne restait à la cour de Vienne que le second parti à prendre : de dissimuler le chagrin que lui donnait la démarche précipitée de la cour de Londres, et de déclarer à celle-ci que la cour de Vienne avait les plus fortes raisons d'être sensible à ses procédés; cependant, pour ne pas en faire souffrir la cause commune, on voulait bien y sacrifier son ressentiment, dans l'espérance que l'Angleterre en userait dorénavant avec plus de cordialité et de confiance avec ses amis“ …

Flemming hofft, dass England um so eher auf eine Erneuerung der alten Freundschaft mit Oesterreich eingehen werde, als der englische Gesandte Keith bei der Mittheilung des Neutralitätsvertrages an das österreichische Ministerium2 im Namen seines Souveräns die vertrauliche Meldung hinzugefügt hat: „Que l'on veillerait avec beaucoup d'attention sur toutes les démarches du roi de Prusse en général, et que ledit traité n'avait eu d'autre but que d'empêcher ce Prince de se jeter dans le parti contraire et d'augmenter par là le danger présent … Le comte Flemming ajoute que ce qu'il y avait le plus à craindre, c'était que le ministère autrichien ne prît aucun parti du tout; que bien des gens s'attendaient cependant à cette indécision … ce qui mettrait le comble au mal, empêcherait tout concert salutaire et ferait gagner trop de temps au roi de Prusse pour s'acheminer vers ses fins, puisque la cour de Vienne, restant dans l'inaction, laissait les mains entièrement libres à ce Prince, si bien qu'il continuerait à se ménager adroitement entre la Grande-Bretagne et la France; qu'il augmenterait en toute sûreté son crédit auprès de la nation britannique, à tel degré qu'il voudrait, et qu'il s'avancerait en même temps à grands pas vers la réconciliation avec la Russie“ #133; In dieser Besorgniss ist Flemming durch die folgende Antwort bestärkt worden, welche Kaunitz dem englischen Gesandten gegeben, als dieser um Aufklärung anlässlich der Gerüchte über Österreichisch-französische Verhandlungen gebeten hat:3 „Que tout ce que sa cour faisait, était de nature à n'avoir rien à se reprocher, et que ses anciens amis et alliés n'avaient aucune raison d'en prendre ombrage ou de s'en plaindre … Le comte Flemming continue … qu'il se confirmait dans l'opinion qu'au cas qu'il subsistât une négociation secrète avec la cour de France, l'objet n'en saurait être qu'une neutralité pour les Pays-Bas autrichiens,4 et que, le“



1 Vergl. S. 119.

2 Vergl. S. 288.

3 Vergl. S. 197. 288.

4 Vergl. S. 310. 311.