<334> seule et unique direction, que, pourvu que vous trouverez l'occasion de faire voir un peu noir au sieur Keith sur les procédés de la cour de Vienne envers l'Angleterre et d'augmenter son aigreur là-dessus, vous ne devez pas la laisser échapper, quoiqu'il faut que vous le fassiez toujours sans affectation et bien adroitement, en sorte que ce soit plutôt par ses propres réflexions sur les choses que vous lui ferez observer, que cet aigreur lui monte, que de lui faire remarquer votre intention. Je crois, d'ailleurs, convenable que vous tâchiez de vous rapprocher adroitement avec le ministre de Sardaigne,1 et ne doute pas qu'alors vous n'approfondissiez mieux encore les menées de la cour de Vienne.

Au surplus, à ce que j'ai vu par le post-scriptum de votre dépêche, vous avez bien mal compris mon intention dans ce que je vous ai déclaré dans mes lettres antérieures sur le peu de satisfaction que j'ai eu de vos relations précédentes;2 il ne m'est jamais venu dans l'esprit d'avoir le moindre doute sur votre droiture, ni sur votre fidélité et zèle pour mon service, j'en suis trop convaincu, et je crois vous avoir donné des marques convainquantes par les confidences que je vous ai faites des choses les plus secrètes et les plus importantes. Tout ce que j'ai fait de plaintes contre vous, a été [à cause] d'une sècheresse à la vérité très ennuyante qui a régné depuis quelque temps dans vos rapports, au sujet desquels j'ai cru nécessaire de vous dire qu'ils ne m'instruisaient presque au delà de ce que les gazettes d'Utrecht apprenaient au public, dont j'ai attribué la raison au trop peu de mouvements que vous vous donniez pour approfondir au juste les affaires, et dont j'espère que vous vous corrigerez.

Federic.

Nach dem Concept.


7498. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein überreichen, Berlin 15. Mai, zur königlichen Vollziehung ein an den Markgrafen von Ansbach gerichtetes Schreiben, mittelst dessen der Neutralitätsvertrag nebst dem Separatartikel in extenso dorthin mitgetheilt werden soll.

Potsdam, 15. Mai 1756.

Ist nicht nöthig.3

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


7499. AN DEN GEHEIMEN KRIEGSRATH EICHEL IN POTSDAM.

[Potsdam, Mai 1756.]

Bei jetzige Umstände ist zum besten, dass man die Engelländer nur die simple Antwort schicket4 und nichts weiters, denn sie wollen



1 Graf Canales. Vergl. S. 223.

2 Vergl. Nr. 7454. 7462.

3 Vergl. S. 272.

4 Die Antwort des französischen Hofes auf die Propositionen Englands zu dem Ausgleiche, den der König zu vermitteln übernommen hat, vergl. Nr. 7500.