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hat. „Le sieur Mitchell m'est venu voir avant-midi aujourd'hui pour me dire à peu près tout ce qui est contenu dans l'incluse, dofît nous avons reçu la duplicate par le même courrier. Il m'a seulement ajouté qu'il était vrai que la cour de Russie, soufflée par celle de Vienne, avait d'abord été un peu effarouchée de la conclusion de la convention de neutralité entre Votre Majesté et le roi de la Grande-Bretagne, mais que le grandchancelier Bestushew avait su tellement tourner l'esprit de l'Impératrice sa souveraine que, malgré tous les artifices de la cour de Vienne, cette Princesse et son premier ministre restent fermes pour l'Angleterre et le système que celle-ci avait choisi vis-à-vis de Votre Majesté; qu'on allait envoyer, suivant les lettres du chevalier de Williams, un second courrier à Vienne, pour parler encore plus clairement au ministère de la cour de Vienne en faveur de la convention de neutralité, conclue entre Votre Majesté et l'Angleterre.“ Zugleich hat Mitchell Podewils um Erwirkung einer Audienz bei dem Könige behufs weiterer Mittheilungen aus den ihm von seiner Regierung zugekommenen Weisungen ersucht.

courrier qui est arrivé au sieur Mitchell. Vous direz à ce ministre que, bien aise de le voir ici, il dépendrait de lui s'il voulait partir de Berlin pour arriver après-midi1 ici, afin que je saurais lui parler le lendemain matin.2

Federic.

Nach dem Concept.


7514. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 22. Mai, dass er die ihm zugefertigte Antwort Frankreichs auf das englische Project zu einer Beilegung der bestehenden Differenzen empfangen,3 jedoch gezögert habe, in seinen Unterredungen mit Mitchell von derselben Gebrauch zu machen, bevor nicht der König den letzten aus London eingetroffenen Bericht seines Gesandten4 gelesen habe: „parceque, l'Angleterre ayant résolu de faire publier le 25 de ce mois5 une déclaration formelle de guerre contre la France, et comme celle-ci y répondra vraisemblablement par une contredéclaration de cette nature, il me semble, si j'ose le dire, que les esprits de part et d'autre paraissent trop aigris dans le moment présent et trop échauffés l'un contre l'autre, pour pouvoir espérer le moindre succès d'une nouvelle tentative de récon-

Potsdam, 23. Mai 1756.

Meine Intention ist auch nicht gewesen, Tentatives zu thun, sondern nur, dass es par manière de discours geschehe.



1 Sonntag 23. Mai.

2 Vergl. Nr. 7520.

3 Vergl. S. 343.

4 Vergl. Nr. 7513.

5 Die Kriegserklärung erfolgte bereits am 17. Mai. Vergl. S. 378.