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pénale ne pouvait pas dissimuler que la limitation de la neutralité aux pays seuls d'Allemagne1 l'avait un peu surprise, se trouvant par là exposée à un danger visible, mais qu'au reste Sa Majesté Impériale, qui souhaitait toujours tout le bien imaginable à Sa Majesté Britannique, désirait beaucoup que l'Angleterre, ainsi que l'électorat d'Hanovre, puissent retirer du traité en question tous les avantages que Sa Majesté Britannique en espère.“ Ueber seine Audienz bei den Majestäten hat Keith dem preussischen Gesandten mitgetheilt: „Que Leurs Majestés Impériales [avaient déclaré] que, dans le danger où elles se trouvaient, elles seraient obligées de s'en tirer comme elles pourraient, et que lui, le sieur Keith, à la fin de ses audiences, avait fait connaître qu'il s'était flatté d'une réponse plus claire.“

ce mois,2 de sorte que l'on n'attend en France, à ce que j'ai appris, que les ratifications de la cour de Vienne pour le communiquer aux cours alliées.3 Ce que vous ne laisserez pas de dire et de faire observer au sieur de Keith.

Au surplus, quoiqu'il y ait toute l'apparence que la cour de Vienne ne remuera pas dans le courant de cette année-ci, vous ne manquerez pas d'être très attentif sur ses arrangements dans le militaire,4 et observerez scrupuleusement si elle ne tâchera pas d'introduire les Français l'année qui vient en Allemagne, pour y susciter la guerre.5

Federic.

Nach dem Concept.


7523. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE SOLMS A STOCKHOLM.

Solms übermittelt, Stockholm 7. Mai, die Antwort, welche die Königin von Schweden den zur Visitation der Kronkleinodien6 abgesandten Deputirten des Geheimen Comité's schriftlich hat übergeben lassen:

„Le Roi m'ayant fait la grâce de m'informer qu'il avait reçu une lettre où le comité secret lui demandait la permission de faire revoir par des députés les pierreries de la couronne qui se trouvent entre mes mains, je suis bien aise de donner à connaître aux deux membres du comité secret qui ont été députés à Sa Majesté, que je ne saurais me soumettre à cette enquête, qui semble marquer de la défiance de la part des États, et que mon intention est de séparer les pierreries qui appartiennent au trésor, d'avec les miennes, afin de les leur remettre, puisque, dès ce moment, je m'estime trop bonne de les porter.

Louise Ulrique.“

Potsdam, 25 mai 1756.

Vos rapports du 7 et du 11 de ce mois me sont bien entrés, et je suis assuré, par les circonstances qu'ils renferment, que, si la cour se conduit prudemment sans éclater et qu'elle se garde de toute hauteur déplacée et d'écrire dans des termes semblables à ceux dont la Reine, ma sœur, s'est servie, sans doute dans le premier feu de la colère, dans sa réponse concernant les joyaux, qui n'a pas laissé que de m'affliger, que, dis-je, le Sénat rentrera alors de lui-même en règle et se revêtira de plus de modération, et que les membres les plus modérés dudit Sénat se rangeront dans le parti de la cour; mais,



1 Vergl. 3. 2. 16.

2 Vergl. Nr. 7487.

3 Vergl. S. 355.

4 Vergl. S. 340.

5 Vergl. S. 357.

6 Vergl. S. 315.