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Le lord Holdernesse me dit ensuite que, quoique le Roi différât d'envoyer un ministre caractérisé à Berlin, par les motifs allégués dans le papier qu'il m'avait remis, Sa Majesté avait cependant déjà jeté les yeux sur une personne qu'il pensait ne déplaire pas à Votre Majesté, et que pour cet effet elle s'était déterminée en faveur du comte Marchmont, pair d'Écosse, qui a été ci-devant destiné pour la cour de Votre Majesté et qui joint à beaucoup de mérite un grand fond d'honnêteté, de la douceur dans le tempérament avec des talents distingués. Ce secrétaire d'Etat finit, enfin, par me faire connaître que le Roi et son ministère verraient avec plaisir que, si Votre Majesté voulait poursuivre la négociation de la convention dont il m'avait remis le projet, que ce fût par mon canal, et que personne ne pouvait leur être plus agréable ici de la part de Votre Majesté … Quant au dédommagement pour les déprédations anglaises durant la dernière guerre, qui sera une suite de cette convention, en cas qu'elle ait lieu, je crois que je pourrai bien obtenir entre 18 à 20 mille livres sterling.1 Je n'en juge cependant qu'à vue de pays, bien entendu que Votre Majesté paiera moyennant ce dédommagement le reste du capital et des intérêts de la dette de Silésie jusques au jour du remboursement. Ce capital monte encore à 45,000 livres sterling, et il y a quatre années d'intérêts échues le 21 de ce mois-ci, qui font à 7 pour cent 12,600 livres sterling, et en tout la somme de 57,600 livres sterling.“

Im Anschluss an den Bericht übersendet Michell ein Promemoria, in welchem die Bereitwilligkeit des Königs von England zur Schliessung der Convention und zur Beilegung der mit Preussen bestehenden Differenzen ausgedrückt wird. Das Promemoria schliesst: „Ce n'est pas faute d'attention pour le roi de Prusse qu'un ministre caractérisé n'est point immédiatement nommé pour la cour de Berlin; la nécessité qu'il y a de finir promptement et secrètement la négociation en question, est la seule raison pourquoi on diffère cette nomination et qu'on laisse

Commercientractate zwischen Engelland und Schweden von 1672 und den letzten zwischen der ersten Krone und Dänemark anbetrifft, so bin ich, die Wahrheit zu sagen, nicht wenig embarrassiret, wo wir selbige finden werden. Ich habe zwar supponiret, dass solche in dem Corps diplomatique,2 wo alle Tractaten, die von vorigen Seculis her bis auf unsere Zeiten geschlossen worden, recensiret worden, vorhanden sein müssten, solches auch in dieser Supposition heute Vormittag gegen Se. Königl. Majestät versichert; da aber solche nach meiner Zurückkunft von dem Schlosse nach Hause sorgfältig nachgeschlagen, so finde darin keinen von beiden, und ob ich gleich dem Herrn Geheimen Rath von Hertzberg aufgetragen, solche in dem Archive aufzusuchen, so zweifele fast, dass er dieselben darin auffinden wird, weil man in den vorigen Zeiten in dergleichen Fällen gar zu négligent gewesen und nicht genügsame Attention desfalls genommen. Sollten sie nicht allhier aufzufinden sein, würde an den Herrn Michell allenfalls aufgeben müssen, von beiden ein authentiques Exemplar einzusenden, weil es doch mit dem Schluss eines Commercientractats zwischen Sr. Königl. Majestät und Engelland nicht so sehr als dem von der Neutralitätsconvention pressiret, Höchstderoselben auch, wenn dergleichen nicht besser gehalten wird, wie er in dem letzten Kriege mit Schweden und Dänemark observiret worden,3 in effectu wenig damit ge-



1 Vergl. Bd. X, 55. 56.

2 Vergl. S. 3 Anm. 1.

3 Vergl. Bd. XI, 274.