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und fügt hinzu: „Je crois de mon devoir de représenter [à Votre Majesté] en très profonde soumission que, l'affaire des dettes étant essentiellement liée à celle du commerce, et la cour de Vienne s'en étant toujours servie pour rejeter sur Votre Majesté toute la faute du retardement de la négociation, on ne peut pas trop bien séparer les deux matières, ni parler de l'affaire du commerce, sans faire en même temps mention de celle des dettes. Il y a d'ailleurs beaucoup de bonnes choses à dire sur le dernier point, et il n'est pas difficile de prouver que Votre Majesté a apporté tout autant de facilité pour régler les dettes de Silésie que pour accommoder les différends de commerce. Je soumets donc aux hautes lumières de Votre Majesté et à Ses ordres si je dois faire faire encore un autre extrait pareil touchant l'affaire des dettes.“

chell geben, um nach Engelland zu schicken.

Mündliche Resolutionen. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


7594. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

Potsdam, 22 juin 1756.

J'accuse la bonne réception du rapport que vous m'avez fait du 15 de ce mois, au sujet duquel je vous dirai que vous devez prier le sieur Yorke de se donner tous les soins possibles à sonder Madame de Golowkin1 sur les vraies intentions des armements présents de la Russie et sur ce qui en faisait effectivement l'objet, puisqu'au dire du dernier courrier du chevalier Williams qu'il a fait passer à sa cour,2 il a vu que depuis Narva jusqu'à Riga et de là à Mitau les chemins avaient été remplis de gros corps d'infanterie, lesquels avaient formé une espèce de cordon le long du chemin pendant trois ou quatre postes, en sorte qu'il avait eu de la peine à s'avancer.

Federic.

Nach dem Concept.


7595. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Klinggräffen berichtet, Wien 12. Juni: „Votre Majesté aura vu par ma précédente3 que, doutant de la sincérité des ordres que le comte Keyserlingk avait fait lire à un ami, savoir de déclarer en peu de paroles, lorqu'on lui parlerait, que

[Potsdam], 22 juin 1756.

Votre dépêche du 12 de ce mois m'est heureusement parvenue. Je serais bien aise que vous prissiez la peine de déchiffrer vous-même



1 Vergl. S. 393.

2 Vergl. S. 427.

3 Vergl. Nr. 7579 S. 422.