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Und da des Königs Majestät bei solcher Gelegenheit auf den Etatsminister von Rohd in Preussen aus eigener Bewegung gefallen seind, dass nämlich derselbe auf den Ew. Excellenz schon bekannten Fall dem Generalfeldmarschall von Lehwaldt assistiren, mithin zweiter Plenipotentiär sein solle,1 so wollen des Königs Majestät, dass auch das Pleinpouvoir vor solchen, als zweiten Plenipotentiär, noch heute ausgefertiget und gesiegelt, beide Pleinpouvoirs aber Deroselben gegen morgen früh zu Dero Unterschrift eingesandt werden sollen, indem morgen Vormittag der Expresse abgehen soll, der alles vor den Generalfeldmarschall von Lehwaldt mitnimmet.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


7608. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Maltzahn berichtet, Dresden 18. Juni, auf die Weisung, nach erfolgter Annäherung der Vertreter Russlands und Frankreichs im Haag, das Verhalten der Gesandten beider Staaten in Dresden zu beobachten:2 „Jusqu'ici je n'ai pas entendu qu'on ait remarqué le moindre changement dans la conduite du sieur Gross vis-à-vis le comte Broglie, ni de la part de celui-ci envers le premier, qui est plus réservé que de coutume, n'ayant, à ce qu'il dit, encoje rien reçu de sa cour par rapport à ce traité entre la France et l'Autriche. Cependant il a fait sentir que, quoiqu'il ait lieu de croire que sa cour y accèderait, il n'avait pas grande idée de la durée de cette liaison … En attendant, toute l'attention de la cour de Saxe est tournée du côté de la Russie, d'autant plus que sa conduite servira vraisemblablement de règle à la cour de Saxe, laquelle je suppose même qu'elle aurait déjà été invitée d'accéder au traité de la France et de la cour de Vienne, mais elle ne se décidera jamais, avant que d'avoir consulté la cour de Russie.“

Maltzahn berichtet, in einem Postscript, Dresden 18. Juni, über den Inhalt eines Berichtes von Flemming an Brühl, d. d. Wien 9. Juni: „Cette dépêche du comte Flemming contient le raisonnement suivant. Qu'ayant examiné avec toute l'attention possible les derniers avis de la Russie que le comte Brühl lui avait communiqués, il était persuadé que les démonstrations de cette puissance se faisaient en conséquence d'un concert arrêté avec la cour de Vienne. Que, s'il était vrai que ce concert tendît à attaquer le roi de Prusse, il était surprenant que ceux des ministres de Pétersbourg qui jusqu'ici avaient été reconnus partisans secrets de ce Prince,3 aussi bien que ceux qui avaient été attachés à l'Angleterre,4 eussent tout d'un coup changé de sentiment. C'est pourquoi il croyait plutôt que quelques-uns, à la suggestion de la cour de Vienne, se fussent prévalus de l'animosité personnelle de la Czarine contre le roi de Prusse, en lui représentant que le temps ne pouvait jamais être plus convenable pour attaquer ce Prince qu'actuellement, que la cour de Vienne avait engagé celle de Versailles de ne pas être contraire à ses vues et 'que par ce moyen il n'y avait aussi aucune opposition à craindre de la Porte ou de la Suède. Que, néanmoins, il ne pouvait pas s'imaginer que tout le ministère russien fût d'accord pour seconder entièrement les intentions de la cour de Vienne, puisqu'il lui semblait que, dans les ouvertures que le grand-chancelier Bestushew avait faites au secrétaire saxon à Pétersbourg,5 il ne suit le nouveau système de sa cour que parcequ'il n'ose y contredire ouvertement, et qu'il tâchera toujours de la ramener à ses anciens principes, dès qu'il en trouvera le moment favorable. Que ce que ce chancelier avait écrit au comte Keyser-“



1 Vergl. S. 444.

2 Vergl. Nr. 7562.

3 Woronzow. Michael Bestushew. Vergl. Bd. XI, 484.

4 Alexei Bestushew. Vergl. S. 430.

5 Vergl. S. 420.