<467>quelles je me trouve par là, et l'embarras qui m'en résulte, ne sauraient me permettre de me mêler des affaires de la Suède.

Je me crois, selon toutes les apparences, à la veille d'une guerre fort difficile: je dois donc, dans cette situation, me borner pour le présent à vous conseiller en bon frère de prendre patience, jusqu'à ce qu'on voie clair sur le train que prendront les affaires en Europe. En cas qu'elles se passent, comme on le saurait souhaiter, ce sera alors que tout pourra se faire. En attendant, je vous conjure de ne rien précipiter, d'agir avec modération et surtout de ne point faire paraître de la fierté, qui en effet sera toujours déplacée, tant qu'on ne verra pas plus clair dans les affaires qu'on n'a pu le faire jusqu'à présent.

Federic.

Nach dem Concept.


7615. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Potsdam, 26 juin 1756.

Je ne dois pas vous laisser ignorer que, pour couper court aux difficultés qui ont subsisté jusqu'ici sur l'entier payement tant des capitaux qui ont été hypothéqués autrefois sur la Silésie, que des intérêts desdits capitaux, j'ai actuellement fait payer au banquier Splitgerber les prétendues 787 livres sterling qui doivent rester à payer,1 afin que celui-ci les fasse remettre sans le moindre délai à Londres, de façon que vous voilà en état de finaliser cette affaire par le payement effectif des sommes qui restent à payer, et que vous ne tarderez pas d'acquitter.

Federic.

Nach dem Concept.


7616. AN DEN ETATSMINISTER GRAF FINCKENSTEIN IN BERLIN.

Der Landgraf von Hessen-Cassel schreibt dem Könige, Cassel 21. Juni, dass er auf seine Beschwerdeschrift über das Benehmen des Grafen Pergen und des Baron Kurtzrock, die den Erbprinzen zur Flucht nach Wien zu bestimmen versucht hatten, vom Kaiserlichen Hofe eine durchaus unzureichende und ausweichende Antwort erhalten; er erbittet den Rath des Königs, ob er nunmehr die schriftlichen Beweisstücke für die Intriguen der österreichischen Vertreter, welche er in Händen habe, veröffentlichen lassen solle. Der Landgraf theilt ferner mit,

Potsdam, 26. Juni 1756.

Der Etatsminister Graf von Finckenstein hat darauf zu antworten.

Die angeführte Umstände geben Gelegenheit, viele Insinuationes mit über den intendirten Despotismum des wienerschen Hofes, dessen Regiesucht und seine Absichten,



1 Die englischen Interessenten verlangten, dass die Zinsen, nicht wie zuerst verabredet, bis zum 21. März (vergl. S. 267), sondern bis zum 21. Juni bezahlt werden sollten.