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der König von England und der König von Dänemark hätten ihm gerathen, den Kaiser um Bestätigung der Assecurationsacte zu ersuchen, und fragt an, ob der König von Preussen zuvor mit den Höfen von London und Kopenhagen über diese Angelegenheit sich ins Einvernehmen setzen wolle.

die Protestanten zu unterdrücken, zu thun.1

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


7617. AN DEN ETATSMINISTER GRAF FINCKENSTEIN IN BERLIN.

Potsdam, 27. Juni 1756.

Bei Uebersendung derer einliegenden Sachen, so des Königs Majestät an Ew. Excellenz adressiret haben,2 soll auf allergnädigsten Befehl melden, wie des Königs Majestät verlangen, dass Ew. Excellenz den gestern aus Wien von dem Herrn von Klinggräffen eingegangenen letzteren Bericht [dem Herrn Mitchell] gleichfalls lesen lassen möchten.3 Die Antwort auf Ew. Excellenz heute früh hier eingekommene Berichte wird morgen erfolgen,4 wiewohl lediglich dahin, dass des Königs Majestät von allem sehr wohl zufrieden gewesen wären.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


7618. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.

Finckenstein berichtet, Berlin 26. Juni: „Une visite que le sieur Mitchell m'a faite ce matin, m'a fourni l'occasion de m'acquitter des ordres que Votre Majesté m'a fait l'honneur de me donner hier pour ce ministre.5 Il m'a parlé de nouveau des reproches qu'il s'était faits, de n'avoir pas demandé quelque éclaircissement à Votre Majesté, pour savoir au juste le secours qui Lui serait le plus agréable de la part de l'Angleterre, en cas de besoin. Je lui ai répondu que je n'avais pas manqué d'en faire mon très humble rapport, et que Votre Majesté m'avait donné clairement à entendre que c'était sur toutes choses l'envoi d'une escadre dans la Baltique qui Lui importait le plus actuellement.6 Sur quoi, il m'a dit qu'il en était charmé, puisque c'était justement l'article sur lequel il avait le plus insisté dans ses dernières dépêches, quoique cela ne l'eût pas empêché de demander aussi des instructions sur les autres secours à donner, savoir les troupes auxiliaires et l'argent. J'ai saisi cette occasion pour lui déclarer que, quant à l'argent, Votre Majesté n'en demandait pas dans le moment présent; qu'Elle n'aimait pas à être à charge à Ses alliés, mais que, si Elle en avait besoin avec le temps pour soutenir la guerre, Elle en avertirait l'Angleterre et qu'Elle Se nattait aussi qu'on Lui accorderait alors ce qu'Elle demanderait. Il me dit tout de suite que cela n'était que juste. Il se récria sur la grandeur d'âme de Votre Majesté et il traita cette matière avec tant d'éloges et de vivacité que je serais quasi tenté de croire qu'il faisait dans ce moment un parallèle désavantageux pour la“



1 Vergl. S. 410. 469. 471.

2 Vergl. Nr. 7616.

3 Bericht Klinggräffen's, Wien 19. Juni. Vergl. Nr. 7625.

4 Vergl. Nr. 7618.

5 Diese Befehle waren Finckenstein mündlich in Potsdam am 25. Juni ertheilt worden.

6 Vergl. S. 448.