<478> das Haus Oesterreich gegen die evangelischen Protestanten, und zwar sowohl im Reiche als in denen Erblanden, wie die Steiermark p., ingleichen auch in Hungarn, gehalten, und von denen dabei exercirten Despotisme und Verfolgungen, von jeher bis jetzo zu, machen soll Der Stilus darin muss ganz plan und deutlich und gar nicht enflé sein, dabei der Verfasser sich zwar injuriöser Ausdrücke enthalten, aber doch zugleich alle Malice, so man darin anbringen kann, mit gebrauchen und unter der Masque der grossesten Simplicité mit adhibiren muss. Der Titel von dieser Brochure soll sein: „Ohnbilliges Verfahren des Hauses Oesterreich gegen die Evangelischen p.“ , und wann solches hiernächst sowohl im Teutschen als im Lateinischen zum Druck gegeben werden wird, so muss weder der Ort, wo der Druck geschehen, noch der Name des Autoris, noch sonst dergleichen gesetzet werden. Die zu solchem Behuf erforderliche Nachrichten, insonderheit wegen der neueren und jetzigen Zeiten, könnet Ihr dem Verfasser ohne Bedenken communiciren und an die Hand geben, jedennoch muss alles bald und mit dem gehörigen Secret geschehen, und werde Ich Euch demnächst weiter instruiren, wie es mit dieser gedruckten Brochure weiter gehalten werden soll. Ich bin Euer wohlaffectionirter König

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


7625. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Klinggräffen berichtet, Wien 19. Juni: „Mes dépêches précédentes auront appris [à Votre Majesté] que cette courci se vante toujours que la Russie est entièrement dans ses vues.1 Par conséquent, c'est cette dernière qui sera invitée à l'accession [au traité de Versailles], et par la même raison la Saxe suivra, et comme la Russie a fini ses engagements avec l'Angleterre — c'est du moins ainsi qu'on le débite dans de bons lieux — ce sera l'Espagne qui paiera des subsides à la première.2 Malgré toutes ces plausibles apparences que la Russie est gagnée pour le parti d'ici et de la France, il y en a encore qui se flattent que ce n'est qu'un jeu que cette démonstration de la Russie, afin d'engager l'Angleterre à lui faire des subsides plus forts, cette dernière pouvant d'ailleurs lui porter un coup trop sensible à son commerce pour se brouiller avec elle. Je doute qu'on puisse se fonder sur ce sentiment, car il semble

Potsdam, 29 juin 1756.

J'ai bien reçu votre rapport du 19 de ce mois et suis bien content de l'attention que vous employez pour m'informer exactement du tout ce qui vient à votre connaissance relativement aux conjonctures présentes. Mais ce qui me fâche en tout ceci, c'est la grande incertitude qu'il y a dans toutes ces affaires, et qu'on ne sache pas pénétrer à quoi elles aboutiront. A Berlin, on débite publiquement dans la maison du comte Puebla qu'il aurait en peu son rappel;3 si cela arrive, vous pouvez bien vous imaginer que je ne vous laisserai pas un moment au delà à Vienne et que vous aurez



1 Vergl. S. 422. 440.

2 Vergl. S. 440.

3 Vergl. S. 464.