<486> „Comme Votre Majesté m'a enjoint … lorsque j'eus l'honneur en dernier lieu de Lui faire ma cour à Potsdam, d'assurer de Sa part le baron de Forstner1 que, dès que le Duc son maître aurait donné sa parole, ne fût-ce même que verbalement, qu'il agréerait les conditions susmentionnées, Elle ferait relâcher aussitôt les sujets du duché de Mecklembourg qui se trouvent détenus dans Ses Etats,2 ce ministre se flatte que Votre Majesté voudra bien faire rendre maintenant la liberté à ces prisonniers, ainsi qu'il a eu ordre de L'en prier de nouveau très instamment … Cette démarche de la part de Votre Majesté paraît être d'autant plus nécessaire dans le moment présent qu'Elle aura vu par le dernier rapport du baron de Plotho à Ratisbonne3 que la cour de Vienne ne cesse de profiter de ce différend, pour aigrir de plus en plus les esprits contre Votre Majesté, et qu'elle fait même débiter que, malgré un accommodement entre Votre Majesté et le duc de Mecklembourg, il fallait que cette affaire fût portée à la délibération de la Diète, en manifestant par là assez clairement un dessein très pernicieux qu'elle s'est proposé d'exécuter à cette occasion contre Votre Majesté.“

Potsdam, 30. Juni 1756.

Wenn der von Forstner Mir heute die verlangete Declaration thun wird, so werde Ich gleich die Ordre geben, dass die arretirte Leute wieder los sein sollen; und muss er dem von Forstner dabei sagen, wie Ich hoffte, der Herzog würde übel intentionirter Leute Rath nicht folgen, auf das Wir allemal gute Freunde bleiben könnten.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



1 Finckenstein war am 25. Juni mit dem Freiherrn von Forstner in Potsdam gewesen, um diesen, der zur Notification der Thronbesteigung Herzog Friedrich's nach Berlin gesandt war, dem Könige vorzustellen.

2 Vergl. S. 273.

3 plotho berichtet, Regensburg 21. Juni, über eine „Prädeliberation“ des churmainzischen Reichsdirectorialgesandten [Freiherr von Linker] mit dem Österreichischen Directorialgesandten [Freiherr von Puchenberg], bei welcher der churmainzische Vertreter auf ein Votum im churfürstlichen und fürstlichen Collegium angetragen habe: „dass (a) Ew. Königl. Majestät wegen der Werbungsfreiheit gegen den Herzog von Mecklenburg geäusserten Principiis zu widersprechen [sei], (b) dem Kaiser als obristen Richter aufgetragen würde, mit allem nöthigen Nachdruck den Herzog von Mecklenburg zu schützen, auch demselben Satisfaction zu verschaffen, und (c) dass allen Kreisausschreibeämtern aufgetragen werde, denen Ständen des Reichs wegen fremder Werbungen jederzeit sogleich zu assistiren und dergleichen nicht zu gestatten.“