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terre où de celles de la cour de Vienne, et quelle est la cour qui destine au prince de Waldeck le commandement des troupes russiennes.

Federic.

Nach dem Concept.


7223. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE SOLMS A STOCKHOLM.

Solms berichtet, Stockholm 9. Januar, dass die Königin den Grafen Düben zu ihm gesandt habe, um sich nach der Antwort des Königs von Preussen in Betreff der letzten Unterredung zwischen der Königin und dem Gesandten1 zu erkundigen; die Königin habe dabei den Wunsch zu erkennen gegeben, ihr die Antwort schriftlich zukommen zu lassen. „J'ai décliné cette demande et j'ai fait répondre à Sa Majesté, dans les termes les plus respectueux, que je ne pouvais pas hasarder de donner quelque chose par écrit, ne sachant pas les intentions du Roi son frère là-dessus, mais que j'étais prêt à exécuter de bouche les ordres qu'il m'avait donnés.“

Solms berichtet, Stockholm 13. Januar: „Votre Majesté m'ayant ordonné par Ses ordres immédiats du 30 décembre2 de Lui mander comment le roi et la reine de Suède prenaient les mortifications que leur parti essuie journellement de celui qui domine aujourd'hui, j'aurai l'honneur de Lui dire que je ne suis pas en état présentement de juger avec assurance, n'ayant point eu le bonheur de parler à la Reine, pendant qu'elle et les principaux du parti de la cour sont à Ulrichsdahl, mais, par ce que Sa Majesté et d'autres m'ont dit, avant que d'y aller, la cour se flatte encore toujours que ses affaires changeront très avantageusement, si ce n'est pas à cette Diète, au moins sûrement à une autre prochaine, et à juger selon les apparences, ils tiennent dans ce parti toujours une très bonne contenance. Leurs Majestés Suédoises s'amusent beaucoup à la campagne où ils sont, et ceux qui sont avec eux, en font de même, sans qu'on les gêne en rien.“

Berlin, 27 janvier 1756.

J'ai reçu par l'ordinaire dernier les dépêches que vous m'avez faites du 9 et du 13 de ce mois, et approuve la manière sage dont vous avez décliné la demande qui vous a été faite par le comte de Düben. Au surplus, vu les illusions que vous me marquez, dont les principaux du parti de la cour s'en usent pour en imposer au roi de Suède, je le plains de tout mon cœur, et mes vœux continuent d'être que tout se puisse calmer encore.

Quant à l'affaire du baron de Hœpken,3 vous direz au marquis d'Havrincour de ma part qu'encore que la réparation que j'avais demandée au sieur de Hœpken, fût la plus juste et bien modérée, vu les termes tout-à-fait indécents dont il s'était servi dans la déclaration connue qu'il avait fait faire ici par le sieur de Wulfwenstjerna,4 et principalement encore de ce qu'il n'avait pas hésité de communiquer de tout ceci au ministre de Russie à Stockholm,5 chose dont j'étais tout-à-fait instruit, et qui m'avait choqué plus que tout le reste, cependant, pour marquer ma considération pour la France et pour faire voir ma modération, je me contenterais, pourvu que lui,



1 Vergl. Bd. XI, 447.

2 Vergl. Bd. XI, Nr. 7164.

3 Vergl. Bd. XI, 487.

4 Vergl. Bd. XI, 176—178.

5 Vergl. Bd. XI, 196.