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peine sur ce retardement et qu'on avait conjecturé qu'il aurait peut-être passé par Vienne pour y porter des dépêches relativement aux engagements des cours de Londres et de Pétersbourg, ce qui avait paru d'autant plus naturel que jusqu'alors il n'y avait pas encore le moindre concert entre la Grande - Bretagne et l'Autriche,1 dont le fondement était bien la persuasion dans laquelle la nation anglaise se fortifiait qu'elle était en état de vider sa querelle avec la France sans second, ayant le dos en sûreté par le moyen du traité de subsides qu'elle venait de conclure avec la Russie, et qui lui assurait la continuation de la tranquillité publique et générale. Que son principe était, outre les subsides avec la cour de Pétersbourg et le landgrave de Hesse-Cassel,2 de ne plus contracter des engagements de cette nature et d'abandonner la sûreté des Etats d'Allemagne de Sa Majesté Britannique aux soins du Corps Germanique.“

tion faite ne regardait que purement et simplement la neutralité de l'Allemagne et n'affectait d'ailleurs que la guerre présente, et qu'au surplus je ne me détournerais pas de mes autres engagements où, indépendamment de cette convention, j'étais avec la France. Vous observerez en tout ceci que vous ne parlerez pas de votre propre mouvement de cette affaire, mais seulement au cas qu'on commencera de vous en parler, et alors vous vous en expliquerez en conformité de ce que dessus, sans entrer dans plus de détail.

Au reste, je suis bien curieux de savoir ce qu'on en sentira à la cour de Dresde, dès que l'affaire sera éclatée; c'est pourquoi vous y serez bien attentif et me marquerez ensuite ce que vous aurez appris à ce sujet.

Federic.

Nach dem Concept.


7234. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 1. Februar: „Ce n'est qu'aujourd'hui que le duc de Nivernois a envoyé un courrier à sa cour avec la copie de la convention de neutralité que je lui avais déjà communiquée jeudi passé.3 Il me dit d'abord alors qu'il avait déjà prévenu M. de Rouillé là-dessus par son courrier de jeudi,4 et n'ayant rien trouvé de plus dans la copie que ce qu'il en avait lu déjà dans sa dernière audience particulière auprès de Votre Majesté, il avait cru pouvoir différer jusqu'aujourd'hui à l'envoyer in extenso.“

Potsdam, 2. Februar 1756.

So viel Ich heute aus Meinen französischen Briefen5 gesehen habe, so wird die Convention mit Engelland bei dem französischen Ministère einige Émotion geben, so sich aber auch bald wieder legen wird.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



1 Vergl. S. 52.

2 Vergl. Bd. XI, 226. 227.

3 Vergl. Nr. 7227.

4 29. Januar. Vergl. S. 61. 62.

5 Vergl. Nr. 7236.