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qu'on ne lui avait tenu ce discours que pour le faire parler sur la Russie. Je sais encore que le ministre de Danemark doit avoir dit qu'on prétendait ici que Votre Majesté aurait pris sur Elle la garantie du pays d'Hanovre.“

des Tartares doivent avoir emmené à Constantinople.

Vous ferez bien d'agir de la même façon, quant à ceux qui regardent la garantie du pays d'Hanovre que je devais avoir prise sur moi, en répondant simplement à ceux qui vous en parleront, que je ne vous en avais rien marqué, sans entrer en plus de discours là-dessus.

Federic.

Nach dem Concept.


7171. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.

Knyphausen berichtet, Paris 22. December, dass er der Weisung des Königs gemäss1 den Minister Rouillé von der Sendung Varenne's nach Constantinopel in Kenntniss gesetzt habe. „M. Rouillé a fort approuvé cette mission, et, après m'avoir promis qu'il emploierait avec empressement ses soins pour sa réussite, il m'a fait observer qu'indépendamment du passe-port, il serait bon que le marquis de Varenne fût muni d'une lettre pour le sieur de Peyssonel,2 consul de France à Smyrne, afin qu'à l'abri de cette protection il n'eût rien à appréhender pendant le séjour qu'il ferait en cette ville. Cette précaution m'ayant paru sage et nécessaire, j'ai consenti à l'expédition de cette lettre, sous la condition expresse cependant que M. de Varenne serait recommandé au sieur Peyssonel sous la qualité de voyageur, et que ce consul ne serait point instruit de l'objet de sa mission ni du pays d'où il arrivait, afin d'empêcher toutes les conjectures qu'on pourrait former à cet égard. Enfin, M. Rouillé m'ayant promis de ne point faire rapport au Conseil de cette ouverture, sous condition toutefois que je lui remettrais pour sa décharge un mémoire par écrit pour lui exposer la demande susdite, qu'il pût produire en temps et lieu, je n'ai pas cru devoir me refuser à cette instance, et j'ai dressé sur le champ le mémoire.“

Berlin, 3 janvier 1756.

J'ai reçu votre dépêche du 22 décembre, par laquelle j'ai appris avec bien de la satisfaction la manière dont vous vous êtes acquitté de mes ordres auprès de M. de Rouillé touchant la mission du sieur de Varenne, et la façon obligeante dont ce ministre a bien voulu entrer dans mes vues là-dessus.

Après ceci, je vous dirai encore que, de la part des Anglais, on continue à me faire des propositions relativement à la neutralité de l'Allemagne.3 Il faut que je vous avoue naturellement que la situation où je me trouve dans les moments présents, devient assez critique et dangereuse, et c'est par un très bon canal à Vienne, sur lequel je puis compter, que je viens d'apprendre qu'on y avait pris secrètement la résolution que, dès que la France ferait marcher de ses troupes en Allemagne pour envahir ou attaquer les États d'Hanovre, les Autrichiens entreraient avec un corps de troupes de



1 Vergl. Bd. XI, 408. 426.

2 Vergl. Bd. XI, 423.

3 Vergl. Nr. 7167.