7204. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

<43>

Podewils berichtet, Berlin 17. Januar, über das Verhalten des Herzogs von Nivernois.42-4 „Le comte de Finck et moi, nous avons dîné hier avec lui chez le chevalier de La Touche, où j'ai voulu l'entamer sur les affaires et les nouvelles du temps; mais je lui ai trouvé peu de curiosité d'en être instruit, et il se tint toujours sur une grande réserve et extrêmement boutonné sur tout ce qui pourrait former les objets de sa négociation. Comme cela n'est pas naturel, je suis tenté de croire que sa cour lui a prescrit ou bien d'attendre la réponse de l'Angle-

Berlin, 18. Januar 1756.

Ich danke ihm vor die gegebene Nachricht. Er kann versichert sein, dass Ich gewiss nicht den Anfang machen werde zu sprechen; inzwischen finde Ich es doch ein wenig fremde und wunderlich, dass ein Mann hieher kommet, die erste Audience nimmet42-5 und dann viele Tage passiren lasset, ohne weiter von einigen Affairen

terre au dernier mémoire de la France, envoyé à Londres,43-1 ou de s'orienter auparavant un peu plus ici, de connaître le terrain et de commencer par s'insinuer, avant que de déployer ses marchandises. Peut-être aussi s'imagine-t-il qu'on lui parlera le premier sur la situation présente des affaires entre sa cour et l'Angleterre; mais, selon mes faibles lumières, on n'a qu'à le laisser aller et le voir venir en suite, sans marquer la moindre curiosité sur ses commissions. Il n'en sera que mieux pour Votre Majesté, et Elle aura le bénéfice du temps pour voir le train que Sa négociation prendra en Angleterre. A cela près, j'ai trouvé le duc de Nivernois hier fort content de son séjour de Berlin. Il loue et admire tout, il se répand en louange et en admiration sur le personnel de Votre Majesté, sur Son entretien avec lui, sur Sa façon de S'énoncer, jusqu'à Son son de voix, qu'il m'a dit être enchanteur et tel qu'il ne l'avait jamais entendu nulle part de personne. II m'a dit qu'il avait choisi dans nos manufactures ce qu'il avait pu trouver de plus riche, pour se faire faire un habit de gala pour le jour de naissance de Votre Majesté, et mille autres petits riens de cette nature.“

zu sprechen, welches Mich aber so wenig embarrassiren als dahin bringen wird, ihn nicht selbst kommen zu sehen.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



42-4 Vergl. S. 34.

42-5 Der Herzog hatte am 14. Januar seine Antrittsaudienz beim Könige gehabt.

43-1 Vergl. S. 32—34.