7264. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 11. Februar, über eine Unterredung mit Nivernois am Tage zuvor. Der Herzog hat angefragt, ob die vom Könige von Preussen durch den Vertrag von Westminster103-2 übernommene Garantie für England in dem Falle in Frage kommen werde, dass Frankreich die britischen Inseln angreife.103-3 Der Minister hat darauf geantwortet: „Que, quand même Votre Majesté n'aurait point conclu Sa convention de neutralité, l'Angleterre n'aurait pas réclamé moins pour cela l'accomplissement de cette garantie, dont le traité était perpétuel, et par la raison du droit de succession éventuelle de la maison royale de Votce Majesté à la couronne de la Grande-Bretagne; que, d'ailleurs, cette réclamation avait déjà eu lieu pendant la dernière guerre, peu de temps avant la bataille de Culloden en Ecosse,103-4 qu'on avait stipulé deux mois de temps pour employer les bons offices, et qu'à peine ce temps serait-il écoulé que l'affaire se trouverait décidée d'une manière ou d'autre par rapport a une descente des Français à présent dans un des trois royaumes de la Grande-Bretagne. Le duc de Nivernois fut obligé d'en convenir et n'y insista plus“ …

Podewils hat die Gelegenheit wahrgenommen, der „Weisung des Königs gemäss103-5 dem Herzog den Bericht Benoît's vom 31. Januar lesen zu lassen. „Il n'ajouta pas beaucoup de créance à cette nouvelle, mais il me communiqua en échange l'extrait ci-joint.“

Extrait d'une lettre du sieur Durand, de Varsovie le 28 janvier 1756.

On m'écrit de Riga que la Russie faisait acheter 3,000 chevaux pour l'artillerie, qu'elle se prépare à faire marcher 22,000 hommes de cavalerie, dont la plus grande partie étaient des Tartares, et un corps d'infanterie; qu'une partie de ces troupes irait par terre couvrir les Etats d'Hanovre, qu'une autre considérable d'infanterie serait embarquée pour une destination qu'on ignorait. Un émissaire à qui j'ai fait prendre la route que les Russes ont suivie, lorsqu'ils ont traversé la Pologne pour aller en Allemagne, n'a trouvé encore aucun magasin formé dans la Samogitie, ce qui ne laisse d'être surprenant, puisque les Russes ne devraient pas tarder à faire des approvisionnements, s'ils ont pris la résolution de marcher en Allemagne.

Il n'y a de troupes de campagne en Livonie que 23,000 hommes, sans y comprendre celles de garnison et celles qui sont dans le pays de Smolensko, dont je n'ai pu savoir le nombre.

Potsdam, 12. Februar 1756.

Das von Ew. Excellenz mir adressirte Schreiben vor des Königs Majestät habe sofort heute früh schuldigst besorget. Worauf dann Höchstdieselbe zur mündlichen allergnädigsten Resolution ertheilet haben, wie Ew. Excellenz mit nächster Post an den von Knyphausen<104> zu Paris den Extract aus dem westminsterschen Tractat und was deshalb vor der Bataille von Culloden passiret wäre, [senden, ihn auch,] auf gleichen Fuss und eben so wie Ew. Excellenz mit dem Duc de Nivernois davon gesprochen, umständlich zu seiner Direction, und allenfalls wenn das französische Ministère ihm davon sprechen würde, instruiren und ihn dadurch au Fait setzen möchten, das französische Ministère darüber zu rassuriren.104-1

Welchem Se. Königl. Majestät noch beigefüget haben, dass, weil der nächstkommende Sonntagsposttag vermuthlich interessant sein würde, also Ew. Excellenz Sich so einrichten möchten, dass Dieselbe den Montag Vormittages104-2 anhero nach Potsdam zu Sr. Königl. Majestät kommen könnten.

Da auch der Duc de Nivernois noch gestern Nachmittag an des Königs Majestät geschrieben, Höchstdieselbe ihm auch heute darauf höchsteigenhändig geantwortet haben,104-3 so soll auf allergnädigsten Befehl Ew. Excellenz einliegende Abschrift davon übersenden.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.



103-2 18. November 1742. Vergl. S. 5. 16.

103-3 Vergl. S. 34.

103-4 Vergl. Bd. V, 573.

103-5 Vergl S. 89.

104-1 Demgemäss Ministerialerlass, d. d. Berlin 14. Februar.

104-2 16. Februar.

104-3 Vergl. Nr. 7265.