<228> jointes à celles d'Hanovre, ne seront pas suffisantes d'arrêter l'ennemi, et si, par conséquent, ceci ne vaut pas toujours mieux que si chacun veut rester tranquille et se faire écraser en après dans sa propre maison.

Pour ce qui regarde ma situation, Votre Altesse verra par la copie ci-close1 quelle déclaration j'ai demandée par mon ministre à Vienne à la Reine Impératrice, sur laquelle j'attends encore sa réponse. Si elle est telle que je l'ai honnêtement demandée, alors nous n'aurons rien à démêler ensemble, mais si la réponse n'est point satisfaisante, claire et nette, je lui marcherai sur le corps, vu que dans cette occasion-là il ne me reste que de prévenir des gens dont le plan est de m'attaquer l'année qui vient inopinément et avec toutes leurs forces. Je finis en réitérant à Votre Altesse les sentiments d'amitié et d'estime avec lesquels je suis etc.

Federic.

Nach dem Concept.


7864. AU MINISTRE DE LA GRANDE-BRETAGNE MITCHELL A BERLIN.

[Potsdam, 17 août 1756].2

Au sieur Mitchell à Berlin.3 Vous ne devez pas vous étonner des soins que je me donne auprès du Roi votre maître pour le porter à avoir quelque complaisance pour les Hollandais. Je fais à peu près la même chose chez ces Républicains. Von der Hellen leur a dit en mon nom que, pour éviter tout sujet de discussion avec l'Angleterre, j'avais ordonné à tous les négociants de mes États de ne point transporter sur leurs vaisseaux des marchandises de contrebande aux Français;4 que j'espérais qu'ils voudraient faire la même chose, qu'une main devait laver l'autre et que, dans les conjonctures présentes de l'Europe, il était plus nécessaire que jamais d'oublier de petits objets pour penser à des intérêts devant lesquels tous les autres devaient se taire, c'est-àdire au bien de l'État.5

Je vous prie en même temps de remercier très cordialement de ma part le roi d'Angleterre de la déclaration qu'il a fait faire à la cour de Russie.6 Je n'en suis instruit que depuis peu, je vous prie de lui



1 Erlass an Klinggräffen vom 2. August Nr. 7795.

2 Das Datum nach der Ausfertigung.

3 In der Ausfertigung: „Monsieur Mitchell. Vous ne devez etc.“

4 Vergl. S. 218.

5 Vergl. S. 190. 193.

6 Durch einen Erlass des Grafen Holdernesse an Williams vom 30. März 1756 war diesem befohlen worden, die der Ratification des russisch-englischen Vertrages russischerseits beigefügte „Déclaration secretissime“ (vergl. S. 35) dem russischen Cabinet zurückzugeben, mit der Erklärung, dass der König von England besagte Declaration in keinem Fall acceptiren werde. Williams war weiterhin durch denselben Erlass beauftragt, dem petersburger Hofe die Mittheilung zu machen, der König von England habe Nachricht erhalten von Frankreichs und Oesterreichs Plan, zu gleicher Zeit Preussen und Hannover anzugreifen, indem Frankreich gegen Cleve und Hannover, Oesterreich gegen Schlesien vorgehe: „[You will therefore declare] that it became necessary for the King to ask an explanation of the Czarina in what manner Her Imperial Majesty would conduct herself, in case a scheme of so dangerous a tendency should he put into execution.“ [Public Record Office; Russia.] — Auf welche Weise Friedrich II. von diesen Erklärungen Williams' Kenntniss erhalten, ist nicht mit Sicherheit festzustellen. Mitchell vermuthet (an Holdernesse, 20. August, private), dass der holländische Gesandte Swart auf der Durchreise durch Berlin (vergl. S. 202) dem Könige Mittheilung gemacht habe; eine Vermuthung, die sich aus den preussischen Acten nicht beweisen lässt.