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7657. AN DEN ETATSMINISTER GRAF FINCKENSTEIN IN BERLIN.

Finckenstein berichtet, Berlin 4. Juli, der englische Gesandte habe ihm aus den so eben durch einen Courier aus London erhaltenen Depeschen1 Mittheilungen gemacht: „Il m'a dit … qu'on était prêt à s'unir intimement avec Votre Majesté et à entrer dans tous les concerts qu'Elle jugerait nécessaires, et que, nonobstant tous les embarras que l'Angleterre avait actuellement sur les bras, et les escadres considérables qu'elle était obligée de tenir dans toutes les mers de l'Europe et de l'Amérique, pour faire face à la France, le Roi lui avait cependant ordonné de déclarer très expressément qu'il ferait son possible, pour envoyer encore une flotte dans la Baltique,2 en cas de nécessité et dès que Votre Majesté aurait besoin de ce secours. Que, par rapport à la Russie, on avait de la peine à s'imaginer qu'elle fût tout-à-fait perdue pour l'Angleterre; que, quoiqu'on n'eût pas lieu d'être aussi satisfait de cette cour que par le passé, on ne désespérait cependant pas encore de la ramener; que l'on avait mis tout en œuvre et qu'on faisait jouer toutes sortes de ressorts pour parvenir à ce but … Je l'ai trouvé très satisfait de la manière dont on lui écrivait au sujet de Votre Majesté, de la réponse qu'on Lui faisait sur l'article de l'escadre et de la bonne volonté qu'on Lui témoignait à tous ces égards. Il m'a dit, sur cela, qu'il était charmé de ne s'être pas trompé dans tout ce qu'il avait dit et assuré à Votre Majesté, et qu'Elle pouvait compter sur la réalité des promesses qu'on lui ferait; mais, en revanche, il m'a paru assez mécontent de la lenteur et de l'irrésolution avec laquelle on employait les moyens qui devaient conduire à la fin qu'on se proposait. Il m'a parlé fort naturellement sur cela et m'a dit entre autres qu'on lui avait envoyé la copie d'une longue dépêche pour le sieur Keith, qui contenait tout plein d'excellents raisonnements qu'il devait faire au ministre russien,3 mais qui lui paraissaient cependant très superflus, et qu'il me priait, puisque j'avais été en Russie, 4 de lui dire

Potsdam, 5. Juli 1756.

Ich beziehe mich wegen der von Sr. Königl. Majestät beliebten morgenden Anherokunft von M. Mitchell auf dasjenige, so auf allergnädigsten Befehl zu Ew. Excellenz gestrigem ersteren Bericht beisetzen müssen,5 und nehme mir die Freiheit noch hinzuzufügen, dass, da des Königs Majestät jetzo gemeiniglich mit dem Gebrauch des Brunnens bis 3/4 auf 12 zubringen, darauf mich in Dero Kammer rufen lassen, wo die Sachen bis ohngefähr 1 Uhr dauren, der Herr Mitchell also ohnvorgreitlich wohl thun dörfte, seine Reise dergestalt einzurichten, dass er gegen 12 Uhr Mittages hier in der Stadt eintreffe und also um 1 Uhr oder höchstens ½ 2 draussen in Sanssouci wäre. Ich melde noch gehorsamst, wie Se. Königl. Majestät von denen Réflexions, so Ew. Excellenz nach Dero gestrigem zweiten Bericht an den Herrn Mitchell gemachet, sehr zufrieden gewesen seind und solchen applaudiret haben.

Inzwischen, da Ew. Excellenz ausser allem Zweifel das Duplicat des heute hier eingekommenen Berichtes vom 25. voriges, Nr. 95, des Grafen Solms zu Stockholm6 erhalten und aus solchem die funeste cannibalique7 so dorten von neuem passiret, ersehen haben werden, so muss ich gestehen, dass des Königs Majestät ohnendlich deshalb gerühret und um so mehr davon affligiret worden seind (obschon Dieselbe Sich nicht imagi-



1 Vergl. Nr. 7656.

2 Vergl. Bd. XIÎ, 468.

3 Vergl. Bd. XII, 415. 416.

4 Vergl. Bd. V, 561 ; VI, 588.

5 Vergl. Nr. 7656.

6 Vergl. Nr. 7658.

7 Sic.