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maréchal pour l'attaque des îles britanniques, auquel il me revient qu'il a fait différents changements, et dont il ne cesse de s'occuper, quoique l'exécution en paraisse être renvoyée à l'année prochaine. Il me revient, au reste, de fort bon lieu que le ministère de France est extrêmement inquiet de la dernière démarche que Votre Majesté a fait faire à Vienne par le sieur de Klinggræffen,1 et qu'on commence à soupçonner que la cour de Vienne pourrait bien avoir pris des engagements secrets avec la Russie et les avoir cachés à la France.

Nach der Ausfertigung im British Museum zu London.


7962. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Quartier de Torgau, 2 septembre 1756.

J'ai bien reçu vos deux rapports par les deux exprès que vous en aviez chargés. Les négociations que la cour de Dresde a voulu entamer jusqu'ici, seront à pure perte, n'étant point intentionné de m'en laisser duper à l'avenir.

Les choses principales sur lesquelles il faut que vous dirigiez actuellement votre attention, sont de tâcher

1° D'apprendre solidement, en employant à cette fin le major Henning, savoir si les Autrichiens ont assis le camp de leurs troupes à Kolin et de quel côté.

2° Quels arrangements les Saxons continuent à prendre à Pirna.

Le ministre d'Angleterre, lord Stormont,2 est arrivé ici, je lui parlerai et saurai de lui ce qu'il nous porte.

Federic.

Nach dem Concept.


7963. AN DEN GENERALLIEUTENANT PRINZ FERDINAND VON BRAUNSCHWEIG IN PENIG.

Torgau, 2. September 1756.

Durchlauchtiger Fürst, freundlich lieber Vetter. Ew. Liebden vier an Mich erlassene Schreiben vom 31. voriges und 1. dieses sind Mir von dem damit abgefertigten Feldjäger richtig überbracht worden, und ertheile Ich Deroselben hierdurch in Antwort, dass, was Dero Veranlassung wegen des gefangen genommenen sächsischen Generallieutenant Prinz von Sachsen-Gotha anbetrifft, Ich alles dasjenige, was Dieselbe desfalls disponiret haben, sehr approbire und den von gedachtem Prinzen ausgestelleten Revers vorerst hier asserviren lassen werde.

Ich approbire gleichfalls, dass Ew. Liebden der Kaufmannschaft zu Leipzig untersaget haben, fernerhin nichts nach Dresden zu bezahlen, und ist übrigens Meine Intention, dass Ew. Liebden entweder selbst schriftlich oder aber durch die mitgenommenen Geissein des Leipziger Magistrats nach Leipzig gehöriger Orten bekannt machen,



1 Vergl. Nr. 7795.

2 Vergl. S. 325.