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gelegten Versicherungsacte unterzeichnet habe.

der Hof nun ruhig sei und nichts weiter entreprenire.1

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs in dorso des Berichts von Solms.


7998. AU CONSEILLER DE GUERRE CŒPER AU CAMP DU ROI.

Knyphausen berichtet, Paris 30. August: „,[M. Rouillé s'est plaint] envers l'ambassadeur de la cour [de Turin] de la partialité que le Roi son maître marquait en faveur de l'Angleterre, et de la véhémence avec laquelle ses ministres dans les cours étrangères déclamaient contre le traité de Versailles2 … Le comte de Sartirana, qui m'a fait part de cet entretien, m'ayant dit qu'il était échappé entre autres à ce ministre que la cour de Turin paraissait tremper dans des projets qui ne pouvaient qu'alarmer beaucoup la cour de France, c'est qu'il savait de science certaine qu'elle était en négociation depuis longtemps avec un émissaire prussien. J'ai cru devoir rendre compte de cette anecdote à Votre Majesté et L'informer en même temps que l'ambassadeur de Sardaigne a répondu à ce reproche qu'il n'avait aucune connaissance d'une pareille négociation, mais que, quand même le fait serait vrai, cela ne prouverait point qu'on tramât rien contre la cour de France.“

[Septembre 1756.]3

Il faut lui répondre qu'il voit par là combien la cour de Vienne travaille contre moi en France, qu'il sera difficile de détromper une bête4 comme le sieur Rouillé, mais qu'il m'est très important qu'on détrompe le public des insinuations malignes de mes ennemis.

Quant aux affaires de Saxe, il doit dire au sieur Rouillé que j'avais les originaux en main des trames qu'on avait faites contre moi dans ce pays, et que je les montrerais tels au sieur Valory, ou à qui il plairait au roi de France de les faire examiner.

Fr.

Eigenhändig in dorso des Berichts von Knyphausen vom 30. August.


7999. AU FELD-MARÉCHAL COMTE DE SCHWERIN A NEISSE.

Schwerin berichtet, Neisse 6. September: „Ma position est maintenant telle que je puis commencer à agir et être assemblé avec tout le corps au moins le 12 h, Si je ne le suis point encore, la raison en est l'incertitude où on est de la paix ou de la guerre, et qu'il m'a paru

Camp de Dresde, 9 septembre 1756.

J'ai reçu vos lettres, mon cher Maréchal, et je crois que dès le 12 vous pourrez entreprendre ce que vous jugerez à propos. Je m'en rapporte entièrement sur vous et



1 Demgemäss Ministerialerlass an Solms, Berlin 11. September 1756.

2 Vergl. Bd. XII, 285.

3 Demgemäss Immediaterlass an Knyphausen, d. d. Dresden 9. September.

4 In dem von Cöper abgefassten Concept des Immediaterlasses „un homme grossièrement prévenu comme“ .