<364>viendra, j'en agirai conformément aux ordres de Votre Majesté. Mais je n'ai pas grande opinion que cette réponse réponde à Ses intentions. On cherchera, je crois, un biais, pour détourner la déclaration qu'on n'attaquera pas Votre Majesté dans le courant de cette année, ni de la suivante,1 Je me tiendrai à la lettre, comme Votre Majesté l'ordonne, quoique ce soit un article scabreux pour un particulier comme moi. Je serai, si je pars, un peu embarrassé avec l'Empereur; mais j'espère qu'il sera encore alors à la campagne, où il restera jusqu'au 10 du courant; car je n'ai point de lettre de rappel pour ce Prince, qui n'a aucune part à la querelle.2 Le sieur Diest est aussi avec moi dans le même cas, car il est également accrédité à l'Impératrice-Reine comme à l'Empereur. Ainsi Votre Majesté voudra bien avoir la grâce pour faire expédier Ses ordres, si le cas existe, comme j'en ai déjà fait mention. Le comte Keyserlingk a été ici, il y a quatre jours. Il a été chez le comte Kaunitz pour un moment, et je sais que celui-ci lui a communiqué mon mémoire et la réponse. Les régiments continuent successivement leur marche. Un de croates a passé ici aujourd'hui en assez mauvais état.

Du 4 septembre 56.

L'Impératrice-Reine arriva à deux heures. Si je ne reçois pas ce soir ou demain ma réponse, je presserai le comte de Kaunitz pour l'obtenir, et du moment que je l'aurai, le courrier partira, et je communiquerai le tout au maréchal de Schwerin3 etc.

Nach der Ausfertigung.


8004. AN DEN GENERALLIEUTENANT HERZOG VON BRAUNSCHWEIG-BEVERN IM LAGER AUF DER HÖHE VON PIRNA.

[September 1756.]

Eine der grössten Attentions. so das Corps von Schandau haben muss, ist auf der Elbe, damit die Oesterreicher der sächsischen Armée keine Lebensmittel auf diesem Fluss zuschicken. Derentwegen werden Sie Meyerinck wohl instruiren, auf dieses Acht zu geben. Was Brod und Fleisch ist, kann ich ihnen genug schicken und will ich solches an Retzow bestellen.

Friderich.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig in dorso eines Berichts vom 9. September.


8005. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK AU CAMP DE KLEIN-COTTA.

Dresde, 10 [septembre 1756].

Je marche, mon cher, comme vous, sur le camp saxon, et comme il est nécessaire de mettre fin à ceci, il faut bien que vous marchiez encore aujourd'hui, pour vous mettre sur ma droite. Je m'appuie à l'Elbe, vis-à-vis de Pirna, environ à 2,000 pas, et ma droite va du côté,



1 Vergl. S. 278.

2 Vergl. Nr. 8012.

3 Vergl. S. 165. 278. 374.