<378>ren, ohne sich über die zu Meiner Précaution mit ihnen genommene Sicherheit zu embarrassiren, gemeldet hat; als welches dann auch die eigentlichen Absichten derer von Seiten des sächsischen Hofes Mir zeither dem ersten Ansehen nach gethanen favorablen Propositionen genugsam am Tage leget. Ihr habt Euch also hiernach zu achten, und Ich bin Euer wohlaffectionirter König.

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


8020. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE SOLMS A STOCKHOLM.

Solms berichtet, Stockholm 31. August: „La grande députation doit avoir résolu présentement de quelle façon elle rendra compte aux Etats du procès qu'elle a mené contre la cour et qu'elle publiera là-dessus, qui ne sera cependant qu'un précis très défectueux, et quoiqu'on y emploiera sans doute le même style dont on s'est servi dans tous les écrits qu'on a faits contre la cour pendant cette Diète, il n'approchera pourtant pas de beaucoup de l'original qui a été lu au Roi. Celuilà doit être si fort que possible et contenir en propres termes que les Etats étaient en droit de regarder le trône comme vacant, mais que, par grâce particulière, ils n'useraient pas cette fois-ci de leur pouvoir, à condition que le Roi promettrait de gouverner mieux à l'avenir. C'est en acceptant des conditions si dures que Sa Majesté a obtenu, pour ainsi dire, son pardon.“

Quartier général de Sedlitz, 12 septembre 1756.

J'ai reçu votre dépêche du 31 d'août dernier, et quoique je sois bien aise, quant au fond, que la fâcheuse affaire qui jusqu'ici a intrigué les esprits en Suède, ait pris fin, je vous avouerai cependant naturellement que les procédés qu'on a tenus à cette occasion avec le Roi, me paraissent durs, et que l'expression dont on s'est servi dans le précis du procès qui a été lu au Roi, savoir qu'on était en droit d'envisager le trône comme vacant, me paraît fort extraordinaire.

Vous n'ignorez pas sans doute si le ministre de Russie1 a connaissance ou non d'un comportement si étrange; mais, au cas que vous eussiez lieu de croire que cela ne fût pas, vous ne manquerez pas de faire adroitement en sorte qu'il en soit informé et qu'il n'ignore rien de ce qui s'est passé à cet égard.

Federic.

P. S.

Je dois vous dire que la lettre de la Reine, ma sœur, qui m'a été accusée par vous à la fin de votre rapport du 31 d'août dernier, ne s'est point trouvée à la suite dudit rapport. Je compte que vous vous serez déjà aperçu de l'inadvertance qui peut y avoir donné lieu, et je m'attends de recevoir ladite lettre par le premier ordinaire.2

Nach dem Concept.



1 Panin.

2 Solms übersendet das Schreiben am 3. September.