<390> pas aussi fortement à cœur la convenance de quelques marchands que celle de la totalité du gouvernement, et qu'on fit principalement attention à cette dernière, comme les Régents de la République s'en étaient déjà généreusement expliqués eux-mêmes.

Federic.

Nach dem Concept.


8036. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Michell berichtet, London 3. September: „J'ai bien reçu les ordres immédiats avec le très gracieux rescrit dont Votre Majesté m'a honoré le 21 du mois dernier,1 dont j'ai eu soin tout de suite de faire part aux ministres de cette cour, qui, après en avoir rendu compte au Roi leur maître, m'ont assuré de sa part que Sa Majesté avait été très satisfaite tant de la façon avec laquelle Votre Majesté s'y exprimait au sujet du secours des 11,000 hommes qu'Elle avait déclaré vouloir donner pour couvrir les Etats d'Hanovre jusqu'à la fin de février prochain, que par rapport aux démarches qu'Elle avait jugé à propos de faire faire à Vienne, pour tirer au clair la situation critique dans laquelle Elle Se trouvait vis-à-vis de cette cour-là. On applaudit ici surtout à la façon de penser de Votre Majesté sur ces deux objets, et quoiqu'on y aurait souhaité qu'Elle eût été à même de pouvoir fixer un secours plus considérable pour l'Électorat et d'éviter, s'il était possible, une rupture avec les Autrichiens, on y sent cependant parfaitement bien que ce que Votre Majesté dit là-dessus, est des plus justes; mais, avant que d'aller plus loin et d'entrer dans d'ultérieurs concerts avec Votre Majesté, on veut premièrement attendre ici un courrier du sieur Mitchell que l'on compte arriver ce soir ou demain, et savoir aussi de quelle façon la cour de Vienne se sera enfin expliquée envers Votre Mat jeslé. En attendant, les ministres oncontinué de m'assurer que rien ne serait omis de leur part, pour convaincre de plus en plus Votre Majesté de la résolution ferme et inébranlable dans laquelle ils sont de La soutenir; ils doivent même s'assembler entre ci et l'ordinaire, pour

Quartier général de Sedlitz, 14 septembre 1756.

J'ai bien reçu vos deux rapports du 31 d'août dernier et du 32 de ce mois, et c'est avec une bien grande satisfaction que j'ai appris les sentiments favorables du ministère anglais et sa façon de penser sur mon sujet à l'égard des opérations présentes de guerre, et que ledit ministère n'aura plus rien à appréhender de la fermentation qu'il y a eu contre lui.

Je crois pouvoir compter que, dès que les ministres anglais se seront mis au fait de la dernière réponse fière et méprisante que j'ai reçue de la cour de Vienne,3 ils avoueront eux-mêmes que j'avais fait tout ce qui avait dépendu de moi pour éviter de rompre avec l'Autriche, mais que la rupture avait été inévitable.

Aussi saurez-vous qu'à la réception de vos deux rapports susallégués l'avant-garde de mon armée était déjà arrivée en Bohême, et que je me flatte d'être bientôt en règle ici avec les Saxons, soit par composition ou d'une autre manière; j'espère même me tirer mieux d'affaire avec eux qu'ils n'ont paru le croire au commencement;4 sur quoi, je me réserve



1 Vergl. Nr. 7880.

2 In der Vorlage verschrieben: 1er.

3 Vergl. Nr. 8017.

4 Vergl. S. 388.