<427> petits détails, car quelques bagatelles qu'ils paraissent être, ils ont tous leurs influences et me servent beaucoup à me diriger, de sorte que je serai bien aise que vous continuiez de la sorte.

Federic.

Nach dem Concept.


8083. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL BARON DE LA MOTTE A GUELDRE.

Sedlitz, 20 septembre 1756.

J'ai reçu la lettre que vous m'avez faite du 13 de ce mois. La jonction d'un corps de troupes de 6,000 Autrichiens avec 24,000 Français, pour entrer dans le pays de Clèves,1 dont on vous a voulu avertir, n'est pas peut-être aussi proche qu'on l'a annoncée. En attendant, vous faites fort bien d'y être attentif et de vous arranger en quelque façon là-dessus. Mais, supposé que ceci dût arriver, vous n'aurez qu'à faire lever les écluses à leur approche, pour inonder les environs de Gueldre. Vous ferez d'ailleurs bien dans ce cas-là de vous défaire des bouches inutiles en cas de nécessité, entre lesquelles vous comptez avec raison les moines. Je me réfère, au reste, à la lettre précédente que je vous ai faite à ce sujet.2 Mais ce que je vous recommande principalement à cette occasion, c'est que vous devez faire vos arrangements avec aussi peu d'éclat qu'il sera possible, et éviter surtout qu'il paraisse que vous ayez pris l'alarme peut-être hors de saison, parceque de pareilles appréhensions donnent souvent lieu aux autres de songer à des choses où, sans cela, ils n'auraient pas pensé, et d'ailleurs je crois avoir lieu de présumer que, dans le cours de l'année présente, il ne s'assemblera point de corps de troupes auprès de la Meuse.

Federic.

Nach dem Concept.


8084. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK AU CAMP D'AUSSIG.

Quartier général de Sedlitz, 20 septembre 1756.

Monsieur mon Cousin. J'ai reçu le rapport que vous avez voulu me faire le 19 de ce mois, et je me réfère à tout ce que je vous ai écrit dans ma lettre d'hier,3 qui comprend tout ce que je puis vous dire, et vous pourrez aussi la faire lire au maréchal de Keith. Je suis avec l'estime et la considération la plus parfaite, Monsieur mon Cousin, votre très affectionné cousin



1 Vergl. S. 408.

2 Vergl. S. 381 Anm. 3.

3 Nr. 8075.