<430>halten, worin der Graf Kaunitz sich gegen den von Flemming geäussert, dass, im Fall der König von Engelland sich nicht zur Raison begeben und den Absichten des wienerschen Hofes conformiren werde, man Mittel finden würde, seinen Thron wanken zu machen.1 Welches bei dieser Gelegenheit Ew. Excellenz melden sollen.

Es ist übrigens gestern wieder eine par courrier geschickte Dépêche von dem Herrn von Knyphausen angekommen,2 mit welcher derselbe eine Liste derer Regimenter, so das französische Auxiliärcorps von 24,000, so der Königin von Hungern gegeben werden, und welches den 3. October zusammen sein soll, eingesandt hat, welche Dépêche ich hoffentlich morgen Ew. Excellenz werde in Original zusenden können, und die um so interessanter ist, als der von Knyphausen zugleich meldet, dass der österreichische Minister noch nicht den Mund aufgethan, um den allianzmässigen Secours zu reclamiren.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


8088. AU MINISTRE DE LA GRANDE-BRETAGNE MITCHELL A BERLIN.

Mitchell schreibt, Berlin 18. September, dem Könige: „Sire. Le Roi, fâché comme il est de la nécessité qui a obligé Votre Majesté de commencer sa marche vers la Bohême, m'a ordonné d'assurer Votre Majesté de ses souhaits les plus cordials pour le succès de Ses armes. Il a aussi réitéré ses ordres au chevalier Williams qu'il travaille à la cour de Pétersbourg, avec toute l'adresse possible, pour prévenir les mauvaises interprétations et pour mettre cette démarche de Votre Majesté dans son véritable jour. Par une lettre particulière que j'ai eue de Londres, on me marque que la nation anglaise fait cause commune avec Votre Majesté et qu'elle fait des vœux ardents pour Sa conservation et pour Sa gloire: permettez, Sire, que j'y joigne les miens … Milord Stormont m'écrit du 14 que lui et les autres ministres étrangers avaient été appelés par la reine de Pologne, quand Votre Majesté a ordonné la saisie de papiers etc. à Dresde,3 et qu'elle les avait priés d'en envoyer des relations à leurs cours respectives et de la protestation qu'elle faisait la-dessus. Comme ces relations seront

Sedlitz, 21 septembre 1756.

Monsieur Mitchell. Vous devez être persuadé de toute ma sensibilité sur les assurances amiables que le Roi votre maître m'a fait renouveler en conséquence de la lettre que vous m'avez faite du 18 de ce mois, et je suis parfaitement persuadé que Sa Majesté Britannique, en bon allié, soutiendra efficacement avec moi une démarche que la dernière nécessité m'a forcé de faire, et où il ne s'agit de rien que de sauver la balance des pouvoirs de l'Europe et de préserver l'Angleterre, l'Empire et la Hollande d'une oppression totale, et de la conservation de la liberté et de la religion protestante. Je me flatte, d'ailleurs, que les soins que Sadite Majesté emploie par son ministre à Pétersbourg pour rectifier cette cour-là des mauvaises



1 Vergl. S. 190.

2 Immediatbericht Knyphausen's, Paris 12. September. Vergl. Nr. 8091.

3 Vergl. Nr. S019.