<432> avoir avec vous. Quand vous viendrez ici, je vous dirai tout plein de choses singulières.

Nach der Ausfertigung im British Museum zu London. Der Zusatz eigenhändig in dorso des zweiten Schreibens von Mitchell.


8089. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

Quartier de Sedlitz, 21 septembre 1756.

Votre dépêche du 14 de ce mois m'est bien entrée, et il m'a été agréable de voir qu'on ne saurait s'empêcher de reconnaître en Hollande la justice des démarches auxquelles je me suis vu obligé, lesquelles je me trouve à même de légitimer encore plus fortement par certaines pièces que mon ministère a ordre de vous communiquer ci-après.1

Au demeurant, je ne saurais m'empêcher de vous recommander toujours de faire bien valoir, partout où vous le jugerez nécessaire et utile, les arguments que je vous ai fait suppéditer, pour démontrer la nécessité qu'il y a que la République prenne des mesures efficaces,2 savoir, qu'après que les deux cours de Vienne et de France auraient affaibli les cours les plus puissantes d'entre celles des princes protestants de l'Empire et qu'elles auraient, pour ainsi dire, entièrement écrasé lesdits princes, alors il en serait bientôt fait des autres, tout comme de la liberté et de la religion de la République; que, par conséquent, la Hollande était raisonnablement obligée à ne point perdre de vue, mais de tâcher d'empêcher de toute manière que la France et l'Autriche n'envoyassent des troupes dans le pays de Clèves pour s'en emparer, puisque, sans cela, la République péricliterait de se voir entièrement coupée de tous ses alliés et amis, d'être réduite dans un état à ne pouvoir faire point d'augmentation dans ses troupes, ni se mettre en état de défense, à rester privée de tout secours et à se voir absolument sujette à recevoir la loi que les Autrichiens et la France voudraient bien lui prescrire. Voilà un raisonnement dont vous tâcherez de tirer un grand parti, et qu'entre autres vous ne manquerez pas d'employer efficacement auprès des États de Gueldre, d'Over-Yssel et d'Utrecht.

Federic.

P. S.

Pour ce qui regarde la proposition que le marquis d'Angeletti est venu vous faire, vous saurez que, s'il voulait d'abord se contenter de lever un corps de 500 hommes, de cinq compagnies de troupes légères, infanterie et pionniers, de sorte que chaque compagnie fût composée de trois officiers, six bas-officiers, un tambour et 90 soldats, qu'à cette condition je serais prêt d'entrer avec lui, et lui ferais d'abord expédier



1 Vergl. S. 413.

2 Vergl. S. 407. 408.