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jesté, ni les officiers ou soldats de Ses armées, mais qu'elles sont émanées en général contre les enrôlements violents, sans que l'on puisse les réclamer contre les sujets ou les troupes de Votre Majesté . . .

 

Il faudra, selon nous, décliner totalement la concurrence de l'Empereur et de la Diète de l'Empire à un pareil accommodement, comme sujet à trop d'inconvénient et capable de faire échouer le tout.

Absolument.

Sine qua non.

Nous devons encore ajouter que le baron de Forstner nous a porté des plaintes contre le lieutenant de Vietinghoff, dans le régiment d'hussards de Zieten, d'avoir enlevé tout récemment de force un paysan, nommé Waracke, sur une des terres d'un gentilhomme mecklembourgeois, nommé de Sperling. Nous présumons que Votre Majesté jugera peut-être à propos que nous fassions entendre là-dessus audit ministre qu'Elle ferait examiner l'affaire et y remédier en tout cas.

Cajonneries.

Nous n'avons, au reste, pas manqué d'insinuer de nouveau au baron de Forstner ce que Votre Majesté nous a ordonné en dernier lieu, et que moi, Finckenstein, avais déjà dit à ce ministre le jour de mon départ de Potsdam par rapport aux peines que les princes catholiques, secondés en cela de la part de la cour de Vienne, se donnaient actuellement, pour porter quelque coup funeste à la religion protestante.1 Nous y avons ajouté que, si le Duc son maître était informé au juste de toutes les intrigues dangereuses qu'on faisait jouer pour cet effet, cette seule raison, sans compter tant d'autres qui affectaient essentiellement les véritables intérêts de ce Prince, devaient l'engager à accélérer l'accommodement mis sur le tapis, plutôt qu'à le traîner en longueur, sans qu'aucune cour catholique s'en mêlât le moins du monde.“

Je me soucie bien de ces gueux-là. Si l'on veut la guerre à Vienne, il n'y a qu'à laisser dormir le Mecklembourg, et quand la paix sera faite, le Duc sera doux comme un agneau. C'est le co quin de Ditmar2 qui est la cause de tout cela. Il faut le dire à Forstner.

Federic.

Nach den eigenhändigen Zusätzen in margine des Berichtes.



1 Vergl. S. 37.

2 Vergl. S. 2.