<489>presset haben und einen Beschäler geplündert. Weilen solches sehr unanständig ist, so seind Sie so gut und bestrafen ihm davor, und halten Sie das Regiment kurz, damit dergleichen von denen Patrouilles nicht mehr geschiehet. Sie werden commandiret, zu recognosciren, aber nicht Excesse anzufangen. Das Land macht sich anheischig, Lebensmittels ins Lager zu bringen; alleine solche Excesse verderben alles. Szekely conniviret zu diesem allen. Adieu, mein lieber Prinz.

Friderich.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


8156. AN DEN GENERALLIEUTENANT HERZOG VON BRAUNSCHWEIG-BEVERN IM LAGER BEI TSCHISCHKOWITZ.

[Lobositz, October 1756.]

Ich danke Ihnen sehr vor Ihren Rapport, er stimmt ganz und gar mit dem meinigen überein. Die feindliche Position ist, so viel ich davon urtheilen kann, einzig und alleine defensiv; ich hoffe nach den sächsischen Nachrichten, dass es allda in wenig Tagen wird vorbei seind, und alsdann kriege ich Aufwasser: indessen müssen wir laviren. Adieu. Mein Lager habe ich schon in etwas geändert und in vielen Stücken gebessert.

Friderich.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig in dorso eines Berichts vom 5. October.


8157. AU FELD-MARÉCHAL. COMTE DE SCHWERIN A AUJEZD.

Lobositz, 6 octobre 1756.

J'ai bien reçu à son temps les lettres que vous m'avez faites du 27 et du 28 de septembre, tout comme celles du rer, du 2 et du 3 de ce mois, et ne doute pas que celle du 2, où je vous ai marqué le détail de la bataille gagnée contre le feld-maréchal Browne,1 ne vous soit heureusement parvenue.

Quant aux circonstances que vous me marquez de votre situation présente, tout comme de la mienne où je suis actuellement, je ne saurais rien vous répondre, sinon qu'après la bataille gagnée je suis campé ici à Lobositz, après avoir poussé Browne derrière l'Égre, mais que, malheureusement, la bloquade des troupes saxonnes n'est pas encore finie, ce que j'espère cependant qu'il sera fait en quelque peu de jours, vu que ces troupes, selon tous les avis qui m'en reviennent, se voient réduites à la dernière misère, de sorte qu'elles n'y sauront plus tenir.

En attendant, je serai bien aise que vous sachiez; tous soutenir encore dans votre position, et me persuade que vous saurez vous ar-



1 Vergl. Nr. 8144.