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quelque effet sur l'esprit des Hollandais, et, enfin, fût plus à portée d'agir selon les conjonctures On enjoint, de plus, au sieur Mitchell de communiquer à Votre Majesté le langage que l'on fait tenir aux ministres anglais à toutes les cours de l'Europe et à Constantinople relativement à la position présente de Votre Majesté, et comment on l'envisage ici. Ceci n'est cependant qu'un commencement du système que l'on a dessein de pousser encore bien plus loin; car comme on est ici tous les jours plus résolu d'envisager la querelle de Votre Majesté comme celle de l'Angleterre, on y embrassera avec empressement tous les moyens ultérieurs que Votre Majesté jugera être les mieux calculés, pour répondre à ce but.“

c'est aussi pourquoi j'estime, et vous pourrez bien en faire l'insinuation aux ministres anglais, qu'il conviendrait qu'on renvoyât les troupes d'Hanovre et de Hesse qui sont en Angleterre,1 afin de les avoir prêtes en Allemagne pour les joindre à d'autres, afin de former, au printemps qui vient, de bonne heure une armée assez puissante pour s'opposer aux desseins des Français et des Autrichiens en Allemagne. Je crois que l'Angleterre pourra s'y prêter aussi plus sûrement, vu que la France, par les entreprises qu'elle médite de faire en Allemagne, se voit obligée de dégarnir d'un bon nombre des troupes ses côtes maritimes et qu'ainsi les troupes nationales de l'Angleterre suffiront non seulement pour la défense des îles de la Grande-Bretagne, mais qu'on en aura de reste encore pour les faire transporter en Allemagne, afin d'en fortifier l'armée qu'on y formera pour le soutien de la liberté et de la religion.

Au surplus, j'ai ordonné à mes ministres2 de vous envoyer au plus tôt un mémoire motivé des raisons que j'ai eues de faire la démarche contre la cour de Saxe, pour me justifier là-dessus envers tout le monde raisonnable.

Federic.

Nach dem Concept.


8166. AN DEN ETATSMINISTER VON BORCKE IN TORGAU.

Hauptquartier Lobositz, 6. October 1756.

Nachdem Ich den Einhalt Eures unter dem 28. vorigen Monats an Mich erstatteten Berichts mit mehrern ersehen habe, so approbire Ich zuforderst die darin gemeldete, von Euch gemachte Veranstaltungen, Ausschreiben und Abschlüsse, auch Berechnungen und was Ihr sonsten zu guter und ordentlicher Administration und Einkommen derer sächsischen Revenuen disponiret habet.

Angehend die Convocation derer Deputirten derer Stände, da wird es Mir ohnedem lieb sein, wenn es damit noch Anstand hat, bis zuforderst die Sache wegen der jetzo noch blokirten sächsischen Truppen vorbei und solches geendiget und in Richtigkeit gesetzet sein wird.

Was die Negociation oder den Antrag an den Magistrat zu Leipzig oder aber auch an dortige Kaufleute wegen eines Vorschusses von



1 Vergl. S. 491.

2 Vergl. Nr. 8160. 8161.