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Le soussigné supprime les représentations qu'il a pareillement ordre de faire à Sa Majesté Prussienne sur Ses entreprises dans le pays d'un Prince dont il se dit ami, et sur lequel il n'a aucun droit. Il se renferme à demander au nom et de la part du Roi son maître une satisfaction prompte et convenable sur ce qui s'est passé au sujet du courrier, et qu'à l'avenir tous ceux que M. le comte de Broglie aura à dépêcher, soient inviolables dans leurs personnes et paquets de dépêches dont ils seront chargés, et surtout que son ambassadeur ait la liberté d'aller et revenir du camp de Sa Majesté le roi de Pologne.

Le marquis de Valory.

Lobositz, 6. October 1756.

Es thut Mir leid, dass dermalen der Vorfall ohne Meinen Vorbewusst, Ordre noch Genehmhaltung geschehen ist; es ist von einem Husaren geschehen, der nicht gewusst, was ihm zukäme oder nicht; Ich habe auch solches sogleich redressiret und dem p. von Maltzahn es zu entschuldigen committiret. Sonsten aber weiss jedermann, dass es in Kriegeszeiten wohl von dem droit des gens ist, dass man keine Couriers nach feindlichen Lagers sendet. Inzwischen soll Knyphausen eine honnette Excuse wegen des Vorfalls quaestionis machen, jedennoch aber dabei sehr poliment insinuiren, dass jetzo Couriers durch die Armée und Truppen auf Prag zu schicken wohl 'nicht angehe. Was übrigens den König von Polen anlange, so würde man ihm niemalen an Consideration manquiren; das, was wegen seiner Truppen geschähe, hätte keinen Rapport auf sein Personnel, sondern ginge lediglich aus bekannten wichtigen und indispensablen Motiven die Truppen an; wann es ihm gefällig wäre, von solchen weg und nach Polen zu gehen, so würde es von ihm dependiren.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetsäecretärs.


8169. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE SOLMS A STOCKHOLM.

Solms berichtet, Stockholm 23. September: „Le ministre de Russie à cette cour, Panin, a reçu hier un courrier qui lui a apporté des ordres, pour faire au ministère de Suède la déclaration suivante : que, l'impératrice de Russie ayant appris les intentions que Votre Majesté avait contre la reine de Hongrie par les déclarations qu'Elle lui avait fait faire par son ministre à Vienne, et les prétextes de l'alliance offensive entre les deux cours impériales sur lesquels Votre Majesté appuyait Ses demandes,1 étant également injurieux pour l'impératrice de Russie, à cause qu'ils se trouvaient mal fondés et

Quartier général de Lobositz, 7 octobre 1756.

J'ai reçu à la fois vos deux rapports du 23 et du 24 de septembre dernier, et je vous dirai, pour vous répondre au premier de ces rapports, qu'il faut être bien loin de mourir de menaces et que, la saison étant aussi avancée qu'elle l'est, je pense pouvoir me tenir assuré de n'avoir plus rien à craindre de la part de la Russie. En-



1 Vergl. S. 164. 469.