<565> Prince, très justes, pour ne pas courir le risque qu'Elle allègue, et qui serait, je l'avoue, de la dernière conséquence.

Si j'ose, d'ailleurs, ajouter mon sentiment touchant le séjour que le Prince pourrait avoir en attendant les événements, je crois que le meilleur serait que Votre Altesse le fît venir à Cassel, pour l'y avoir sous Ses yeux, jusqu'à ce que je saurais m'arranger ultérieurement à son égard. En attendant, tout dépendra de Sa disposition, et Elle voudra être persuadée qu'on ne saurait être avec plus d'estime, de considération et d'amitié que je le suis invariablement, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bon cousin

Federic.

Nach dem Concept.


8242. AN DEN GENERALLIEUTENANT ERBPRINZEN VON HESSEN-CASSEL IN WESEL.

Hauptquartier Struppen, 19. October 1756.

Ew. Liebden habe hierdurch zu eröffnen keinen Anstand nehmen wollen, dass, daferne Dero Herrn Vaters Durchlaucht vor gut finden dörften, von Ew. Liebden zu verlangen, auf einige Zeit zu Deroselben nacher Cassel zu kommen, oder aber Ew. Liebden sonsten einen Ort zu bestimmen, wo Sie Ew. Liebden zu sehen verlangeten, Ich sodann sehr zufrieden bin, dass Ew. Liebden Sich sodann sogleich dahin begeben und Dero Herrn Vaters Intention darunter befolgen mögen, da Ich dann hiernächst nicht ermangeln werde, Ew. Liebden weiter zu melden, welchergestalt Ich Mich zu Dero Satisfaction werde arrangiren können, um das Vergnügen zu haben, gegen Dieselbe zu bezeigen, mit was Considération Ich jederzeit bin etc.

Friderich.

Nach dem Concept.


8243. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Der regierende Herzog von Braunschweig schreibt, Braunschweig 15. October: „On continue … dans mon voisinage ou de ne faire rien ou peu de chose, et le tout très lentement. Il est vrai que ce n'est pas tout-à-fait la faute des ministres; ils sont obligés de demander sur toutes choses les ordres du Roi leur maître, et ces ordres sont toujours fort limités, d'abord qu'il s'agit de quelque dépense. L'unique chose qui se fait avec quelque vivacité et sans épargner sur ce qui est nécessaire, est la fortification de Stade, A voir la dépense et l'empressement auprès de cette forteresse et la lenteur et l'épargne dans tout ce qui regarde les propres troupes et celles sur lesquelles le ministère négocie encore, on serait tenté de croire que Sa Majesté Britannique a en vue de négocier encore une fois une neutralité auprès de la France, et qu'au pis aller elle ne cherche que de mettre en sûreté son trésor. Je ne veux pas encore croire que cela soit ainsi, je n'en ai pas la moindre preuve, et il se peut très bien que l'amour de l'épargne soit la cause unique de tous ces phénomènes. Les choses sont cependant dans la situation la plus critique. I.a cour impériale tâche de toute force d'ébranler l'Empire, et je viens de recevoir, par estafette de