7689. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 12 juillet 1756.

J'ai reçu votre rapport du 3 de ce mois,58-2 au sujet duquel je ne saurais vous dissimuler que j'en eus peu de satisfaction, vu l'extrême sècheresse58-3 qui y règne partout par rapport aux affaires intéressantes, en sorte que, pour cette fois-ci, il m'a valu autant que si je ne l'avais point reçu.

Comme il ne saurait manquer que dans un temps si critique que celui-ci, où toutes les affaires sont dans une fermentation extrême, vous ne sauriez me rendre vos rapports très intéressants et instructifs; pourvu que vous preniez mes intérêts bien à cœur, je me flatte que la première ordinaire m'apportera des rapports de votre part dont j'aurai lieu d'être content par les matières intéressantes qu'ils comprendront;<59> aussi faut-il que, dans un moment que celui-ci, vous employiez l'attention la plus scrupuleuse et vous tourniez de tout côté, afin de pouvoir m'instruire le plus exactement et en détail de tout ce qui se fait d'arrangements là-bas.

Federic.

Nach dem Concept.



58-2 Vergl. über diesen Bericht Klinggräffen's Nr. 7711.

58-3 Vergl. Bd. XII, 334.