7803. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

Potsdam, 3 août 1756.

J'ai reçu votre rapport du 27 de juillet dernier, et je n'ai rien à vous y répondre, sinon de vous recommander encore de faire en sorte, en suite des points que je vous ai marqués en dernier lieu,172-1 que la république de Hollande entre en alliance avec l'Angleterre et avec moi, qu'elle augmente ses troupes et que, moyennant le prétexte de la religion et du maintien de la tranquillité, elle forme au printemps prochain avec l'Hanovre une armée dans son voisinage du Rhin ou bien là où il pourra être jugé convenable; en quoi, vous emploierez tout le manège propre à y réussir.

Concernant le capitaine de cavalerie en question, vous le remercierez poliment de l'attention qu'il m'avait marquée, à l'occasion de son invention,172-2 en lui insinuant que, dans la situation présente, sa proposition n'était pas tout-à-fait à propos, mais qu'au cas que les affaires prissent une autre tournure que celle d'à présent, alors je me ferais un plaisir de la goûter.

Federic.

Nach dem Concept.



172-1 Vergl. Nr. 7684.

172-2 Der betreffende Capitän glaubte eine Materie erfunden zu haben, welche das Springen der Gewehre und Geschütze verhindere, die Schussweite verdoppele und die Treffsicherheit erhöhe.