7999. AU FELD-MARÉCHAL COMTE DE SCHWERIN A NEISSE.

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Schwerin berichtet, Neisse 6. September: „Ma position est maintenant telle que je puis commencer à agir et être assemblé avec tout le corps au moins le 12 h, Si je ne le suis point encore, la raison en est l'incertitude où on est de la paix ou de la guerre, et qu'il m'a paru

Camp de Dresde, 9 septembre 1756.

J'ai reçu vos lettres, mon cher Maréchal, et je crois que dès le 12 vous pourrez entreprendre ce que vous jugerez à propos. Je m'en rapporte entièrement sur vous et

nécessaire de ménager le pays en attendant et me conserver de la subsistance pour le temps qu'il faudra agir.“

sur votre prudence. Je compte de tenir aux Saxons le filet, leur agonie ne durera tout au plus que huit jours; ils sont retranchés jusqu aux dents et manquent de pam et de fourrage. Le Roi et Brühl sont au camp, je compte de les avoir, sans tirer un coup de pistolet. J'envoie, ni plus ni moins, mon avant-garde le 13 auprès de Peterswalde, ce qui bloquera mes gens de tous les côtés, et, cette armée prise, je marche en Bohême et poursuis mon dessein. Adieu, mon cher Maréchal, je vous embrasse. Il n'y a point de gloire sans péril, ce qui fait que je n'en aurai guère cette année-ci, mais, celle qui vient, les bons coups se donneront. Adieu.

Federic.

Je vous envoie les points principaux de la dépêche de Klinggræffen.360-1

Nach dem Concept. Eigenhändig.



360-1 Vergl. Nr. 8003 S. 363. 364.