8097. AU FELD-MARÉCHAL DE KEITH A AUSSIG.

[Sedlitz], 23 [septembre 1756].

Vous avez oublié, mon cher Maréchal, les mortiers; j'ai donné des ordres que Grumbkow les y conduise demain. Manstein aurait dû marcher de l'autre côté de l'Elbe; à présent la rivière est entre eux, et le château de Tetschen441-1 peut être secouru ou la garnison peut se sauver. Ce bateau qui a brisé votre pont, est venu à Schandau; j'ai à présent pris des mesures, pour que rien ne passe ici, quand même on le laisserait passer plus haut. Je n'ai aucune nouvelle de nos gens;441-2 sinon que, si l'Elbe ne leur fournit point de vivres, comme il vient d'arriver,441-3 on n'aura plus besoin d'attendre longtemps leur reddition. Adieu.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.



441-1 Vergl. S. 428. 440.

441-2 Die belagerten Sachsen.

441-3 Vergl. S. 440.